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le Pasino du Havre n'exploite pas tout son potentie

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(@aristophil17)
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Début du sujet  

Jeudi, 19 Février 2009
L'industrie du casino est frappé de plein fouet par la crise et ce monde ne tourne pas rond. Les stratégies des casinos diffèrent des uns des autres face à la crise économique. Certains établissements de jeux comptent relancer l'activité en chute en commandant des nouvelles machines à sous afin d'attirer la clientèle et de fidéliser l'existante. D'autres casinos qui ont les moyens de s'approvisionner sur le plan juridique de nouvelles machines à sous préfèrent ne pas les commander faute d'argent. C'est le cas du Pasino du Havre. En effet, ce casino du groupe Partouche a la possibilité d'exploiter un parc de 220 machines à sous dont la commission supérieure des jeux lui a donné son feu vert. Or, ce casino préfère ne rien commander et "se contente" de ses 162 appareils en activité. La conjoncture économique a incité le directeur du casino, Stanislas Varella, à jouer la carte de la prudence et faire des économies durant cette période de "vaches maigres". Le moral dans les chaussettes des casinotiers ne date pas d'hier mais depuis de long mois déjà. L'année 2008 fut catastrophique et l'industrie du casino a enregistré une baisse de 12% et ce taux est plus élevé en fonction de la situation géographique des établissements notamment dans le sud de la France qui a souffert davantage que les autres régions de l'hexagone. Mais cette chute ne cesse de continuer depuis le mois de novembre, date à laquelle commence l'exercice des complexes de jeu. Les chiffres parlent d'eux même et le directeur affirme que le Pasino du Havre enregistre une baisse de 20% par rapport aux mois de novembre et décembre 2007 qui fut des excellents "crus".

Le Pasino du Havre a décidé de limiter les dépenses et ne compte pas acheter les 58 machines à sous restantes et autorisées. En effet, si le casino voulait exploiter l'ensemble de son parc de bandits manchots, il devrait débourser la coquette somme de 1 160 000 euros (il faut compter 20 000 euros pièce ndlr). Le directeur se contente d'exploiter les 162 machines opérationnelles et attend la fin de l'année pour que son parc tourne à plein régime mais tout dépend des aléas de l'économie mondiale. L'établissement de jeu attire 700 personnes en semaine et le double les week end mais la clientèle a changé de comportement à cause de la crise. En milieu de mois, les clients diminuent leur fréquence des visites et se tournent davantage vers les mises faibles des bandits manchots. Ce phénomène se retrouve dans l'ensemble des casinos de France dont certains ont investi dans des appareils à faibles mises pour répondre à une demande croissante.

Bien que la crise frappe de plein fouet le casino du groupe Partouche, il grignotte des places au fil des années. En 2007, l'établissement figurait à la 39ième position et s'est hissé en 2008 à la 37ième place parmi les 198 casinos de l'hexagone. En revanche, son produit brut des jeux a diminué et a directement impacté sur les prélèvements de la mairie qui s'élèvent à 3 millions d'euros soit une baisse de 23% par rapport à ce qu'elle avait perçu en 2007. Le groupe Partouche a demandé un abattement fiscal auprès du ministère des finances qui a été accepté par la mairie et la décision revient à Bercy.
(lire article Casino: le Pasino du Havre réclame un abattement fiscal).

La crise économique a modifié la stratégie des casinos dont certains l'orientent vers une prise de risque en augmentant leur parc des machines à sous dans l'espoir d'attirer des joueur. D''autres, comme le Pasino du Havre, la jouent "Cigale" et attendent des jours meilleurs pour investir. A lire les chiffres du nombre de machines à sous dans la région, le directeur préfère attendre. En effet, le parc des machines à sous des 22 casinos normands se chiffre à 2 000 appareils et se place derrière les 23 casinos de la Côte d'Azur qui comptent plus de 3000 bandits manchots. Stanislas Varella n'est pas pressé d'investir dans le jeu fétiche des joueurs en lisant ces chiffres aui donnent le tournis.

La crise est responsable de la situation financière des casinos mais quelle part de responsabilité occupe la densité des casinos dans la région? La région de Normandie compte à son actif pas moins de 22 casinos dans son territoire et les casinos en difficulté sont les casinos indépendants qui n'appartiennent à aucun groupe solide comme Barrière, Tranchant ou Partouche. Ces casinos sont les plus exposés si la crise persiste à ce niveau. Mais rien n est sur pour les etablissements des groupes dont il est probable aue certains ferment cette année. Si l'Etat ne vient pas en aide aux casinos en abaissant le taux d'imposition, certains casinos du groupe Barrière fermeront. Dominique Desseigne, qui a accordé une interview exclusive à Casinoweb, a déclaré qu'il songeait fermer des casinos si acune aide ne vient de l'Etat (lire interview de Dominique Desseigne). Idem pour le groupe Partouche qui envisage serieusement de se separer de certains complexes des jeux a l'enseigne "P"

© Casinoweb


   
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(@tifab85)
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je croiyait a la faute d'ortographe mais enfet non j'ai rien dit


   
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