Le monde des casinos subi une dépression sans précédent depuis l’arrivée des machines à sous.
Face à cette dégringolade de leurs chiffres d’affaire, il faut s’attendre à ce que beaucoup d’établissements diminuent leur masse salariale (la masse salariale représentant le plus gros pourcentage des charges d’une entreprise) et voir quelques fermetures d’établissement
Tablant sur une croissance juteuse ad vitam eternam, tous se sont empressés d’investir partout où ils le pouvaient pourvu que la commune soit autorisée à recevoir un casino.
Sans tenir compte des réalités économiques, avec quelquefois des airs de Louis XIV le monarque bâtisseur, ils ont érigé des monuments dignes de lui-même, avec cinéma pour une population de 2000 habitants (impensable normalement car totalement non rentable), discothèque de 400 places (alors qu’en 10 ans leurs nombres a été divisé par deux et qu’il est aujourd’hui très difficile de gérer un club sans compter les désagréments que cela occasionne) un restaurant bien class pour une clientèle sélect (c’est un casino tout de même) alors que tous les restaurants des casinos de France perdent de l’argent, une salle de spectacle produisant un spectacle par mois (parce qu’il n y a pas la clientèle pour en faire plus) des salles de séminaires (sans tenir compte de l’hôtellerie environnante car tout le monde sait que la plupart des séminaires se vendent avec des possibilités de couchage).
Et oui, on a tout misé sur la rentabilité des machines à sous, qu’importe les périphériques, du moment qu’ils ne perdent pas trop et qu’on respecte le cahier des charges.
Quelle autre entreprise se permettrait cela, car il faut le dire, travailler jusqu'à aujourd’hui dans un casino, être responsable d’un périphérique est comme être responsable d’un établissement dans la fonction publique, on ne regarde pas trop à la rentabilité.
Si bien sur, certains me diront que c’est faux, mais combien me diront qu’ils gèrent au plus juste leurs différentes charges, que leur secteur est rentable, qu’ils dégagent du bénéfice.
Je pense que ce temps est révolu (du moins pour quelque temps) la mine d’or que représentait les machines à sous ne suffit plus à combler les pertes des périphériques, fini le barman d’une salle de jeu qui fait 50 € de chiffre d’affaire dans sa journée, fini le technicien qui ne s’occupe plus des nouveaux clients pas la peine de s’en occuper, on gagnait de l’argent tout de même), fini le surplus de tables de jeux qui ne rapportent rien.
L’heure est à la rentabilité, à la chasse au gaspis.
« Aux grandes âmes, les grands challenges »
