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(@cessna)
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A l'hôpital de Nantes, le premier pôle de recherche dédié au jeu pathologique
LE MONDE | 25.12.07 | 16h00 • Mis à jour le 25.12.07 | 20h26
NANTES CORRESPONDANCE

'alliance détonne : l'hôpital, la société Française des jeux et le PMU s'associent pour se porter au chevet des accros au jeu. Dès 2008, le centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes va créer un pôle médical de recherche consacré au phénomène d'addiction au jeu. Unique, cette structure sera placée sous la direction du professeur Jean-Luc Vénisse, chef du service d'addictologie du CHU.

La Française des jeux et le PMU vont respectivement injecter 750 000 euros et 210 000 euros durant les trois premières années de fonctionnement de l'unité, l'hôpital de Nantes apportant une contribution de 200 000 euros. Les deux grandes sociétés partagent un même but : elles veulent soigner leur image de marque et promouvoir "un jeu responsable".

En France, les spécialistes estiment à 600 000 le nombre des "joueurs pathologiques", totalement dépendants. Le nombre monte à 1,5 million si l'on y ajoute les joueurs dits "excessifs". Soit 2 % à 6 % de la population totale des joueurs. L'arrivée imminente des paris sportifs sur Internet risque d'accroître le phénomène.

"Ce sont les notions de perte de contrôle, de répétition et de dommages qui caractérisent la dépendance au jeu, explique le professeur Vénisse. Les personnes touchées vont jusqu'à vendre des biens, contracter des crédits insensés ou voler."

La plongée dans la dépendance au jeu coïncide généralement avec "des épisodes de fragilité personnelle". A Nantes, des dizaines de cas sont déjà traités au sein du service d'addictologie. Le futur centre de référence pour le jeu excessif entend donc se concentrer sur "la recherche, la formation de médecins, psychologues, infirmiers et la diffusion de l'information".

Parmi ses objectifs figurent "l'identification des facteurs de vulnérabilité d'un joueur et la réalisation d'un travail comportemental et cognitif permettant d'assurer une meilleure protection des parieurs".

Dans le même temps, deux autres unités devraient voir le jour au CHU de Nantes : un pôle consacré aux addictions alimentaires et sportives (anorexies et boulimies) et un pôle dédié aux dépendances affectives, sexuelles et sectaires.


   
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