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Le jeu pathologique : un vice caché

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(@edito)
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Le jeu pathologique : un vice caché

Si le jeu compulsif est un problème tabou, ceux qui en sont dépendants pourront bientôt sortir du placard. Dès janvier, ils auront la possibilité de suivre une thérapie au centre d'aide aux dépendances Le virage de Candiac.

L'organisme a en effet reçu des fonds du gouvernement provincial (quebec) afin d'offrir dans la région ce service qui existe ailleurs depuis plusieurs années. Il semble que, ici comme ailleurs, l'amour du jeu fasse des ravages.

Selon un sondage effectué par Léger Marketing en 2001, 5 % des Québécois seraient des joueurs pathologiques. De plus, près de 90 % d'entre eux seraient des habitués des appareils de loteries vidéo qui pullulent dans les bars et les casinos.

Les loteries vidéo créent de nombreux joueurs pathologiques de par leur programmation qui agit comme la publicité subliminale sur le cerveau des clients.

"On appelle le jeu compulsif le "mal caché", puisque, contrairement aux autres dépendances, il n'y a pas d'haleine d'alcool, de yeux rouges ou d'autres signes extérieurs facilement discernables qui permettent de déceler qu'une personne a un problème avec le jeu", note l'intervenant en toxicomanie et en jeu pathologique, Alain Dubois, sur son site Internet Jeu compulsif info.

Le gambling, comme la consommation d'alcool et la toxicomanie, devient problématique lorsqu'il génère plus de difficultés que de divertissement dans la vie d'une personne.

On reconnaît le joueur pathologique par sa tendance à se vanter de ses bons coups et à taire ses mauvais, mais aussi par le fait qu'il finit par miser des sommes de plus en plus importantes au fil du temps.

Selon M. Dubois, son entourage devrait avoir la puce à l'oreille si l'amateur de jeux de hasard tente d'arrêter ou de modérer ses habitudes de jeu sans y parvenir. S'il devient plus agité et irritable durant cette période, c'est signe qu'il ressent un manque.

Qu'il soit passionné de bingo, de courses de chevaux, de vidéo-poker ou de loterie, le gambler joue pour diverses raisons. Souvent, c'est pour se défouler, fuir ses problèmes ou exprimer un besoin.

Dans bien des cas, il espère remporter une grosse somme d'argent qui suscitera l'admiration et le respect de son entourage et qui lui permettra d'augmenter sa confiance en lui.

Mais, après avoir perdu sa mise, il ressent ensuite le besoin de "se refaire" pour regagner les sommes envolées, ce qui le pousse dans l'engrenage de l'endettement. Selon une étude menée par l'Université Laval, 83 % des joueurs compulsifs auraient contracté des dettes. Chez le tiers des hommes, elles compteraient pour 75 000 à 100 000 $ contre 15 000 $, en moyenne, pour les femmes.

Jouer avec le hasard
Selon M. Dubois, les joueurs pathologiques sont souvent mal informés quant aux lois statistiques qui régissent les jeux d'argent et de hasard. Par exemple, les chances de gagner au 6/49 sont d'une sur 14 millions et celles de remporter le gros lot aux machines à sous varient entre une sur 4 096 et une sur 33,6 millions. L'information devient donc, pour l'intervenant, un moyen de prévention essentiel.

Si les accros des appareils de loterie vidéo sont si nombreux, ce serait en grande partie dû à leur programmation. Une étude publiée dans la revue scientifique Neuron démontre qu'elles exploiteraient certaines failles du processus cognitif de la même façon que le fait la publicité subliminale.

Aussi, les zones du cerveau utilisées lorsque le client anticipe ses gains ou voit la chance tourner en sa faveur seraient les mêmes que celles stimulées par la consommation de cocaïne.

Porte de sortie
Lorsqu'une personne soupçonne qu'un de ses proches est obnubilé par le jeu, elle peut avertir l'entourage de celui-ci de ne pas lui prêter d'argent. Le conjoint peut pour sa part exiger que la signature des deux membres du couple soit requise pour tout retrait.

Pour aider le joueur compulsif, il est nécessaire d'éviter tout jugement à son égard. Il est cependant possible de lui confier ses inquiétudes et en le référant aux ressources existantes. Par exemple, la ligne Jeu : aide et référence au 514.527.0140. Gratuit et anonyme, ce service est offert 24 h par jour et sept jours par semaine. Pour s'inscrire en thérapie, Le virage au 450.619.6009.

Source 10 Décembre 2006 hebdos.net : Véronique Asselin


   
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(@plantegenet)
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oui bravo pour ton article .je joue depuis deux ans ,et j'ai eu chand actuellement je suis gagnant, mais il vu un temps je ne pensé qu'aux jeux défois plus de 6 heures devant mon ordinateur.le probléme oui j'ai gagné donc rien de grave, mais j'étais devenu exclave du jeu je ne faisais plus le travail d'entretien de la maison plus de peche ect.jétais dans une bulle.Maintenant je joue pour le plaisir j'ai arrivé à me reprendre de façon à ne pas devenir accros .j'ai fais un budget de 40€par mois de jeux je ne cherche plus appat du gains si j'arrive à monter 4 à 5 fois la mise je fais le retrait .La premiére régle jouer pour le plaisir 2, selon vos moyens,3 rien ne sert de jouer beaucoups si la chance est là 4 si vous perdez votre premiére mise ne pas rejourer (pour se refaire )la commence le cercle vicieux.

plantegenet


   
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