Canada: Actualité des jeux en ligne
Loto-Québec a annoncé sa décision d’offrir, dès le troisième trimestre 2010 dans on offre de jeu en ligne, uniquement du paris sportif et du poker. Cela a naturellement provoqué des réactions auprès des professionnels qui se mobilisent contre les dégâts que provoque le jeu.
Il faut admettre que la recrudescence des jeux de hasard ne rend pas facile la mobilisation des gens qui apportent de l’aide aux joueurs compulsifs. Les jeux en lignes ont permis de pouvoir jouer 24h/24h et ce, tous les jours de l’année sans exception.
A ce jour on compte par millier le nombre de ces sites, hier à 16 heures le site Pokerstars à 16 heures comptait 123863 joueurs pour 3185 tournois, représentant 24 langues différentes. 97555 joueurs étaient également présent sur FullTiltPoker, Le site PartyPoker enregistrait plus de 70.000 joueurs et 23700 pour UltimateBet.
Le regard du jeu à changé, pendant de longues décennies, il a contribué à la mauvaise image propagée par la mafia et les milieux obscurs ou se tenait les parties de jeux clandestines.
C’est en 1969 que le Québec à décider de suppléer ces mauvaises pratiques, en organisant des loteries. Cela s’est étendu aux casinos et autres MAS et vidéopoker, jusqu'à nos jours, où internet permet à présent de rompre avec la suprématie des Etats et faire mainmise dans ce secteur.
Mais le Québec et d’autres provinces se retrouvent dans un dilemme, comment faire profiter des gens à leur passion pour le jeu ? Sans occulter les problèmes liés à ce jeu, qui provoque de véritables cauchemars sociaux dans les foyers Québécois.
Malgré les sommes allouées pour aider l’addiction aux jeux, le Loto-Québec rapporte beaucoup à la province, près de 5 milliards de $ en cinq ans.
Les profits réalisés dans le jeu en ligne sont encore plus lucratifs, on estime à 25 milliards$ les revenus sur l’ensemble de la planète dont 60 millions$ au Québec.
Les opposants s’offenseront que l’Etat remplace les sociétés privées. Ces arguments sont valables, mais l’Etat garantit la crédibilité et la solvabilité dans le marché des jeux en ligne.
Le joueur est toujours rassuré dans la possibilité d’empocher ses gains, contrairement à l’ensemble des opérateurs situés a l’île de Man, Gibraltar, Malte ou Antigua, ou les recours sont difficiles en cas de litiges.
Raymond Bachard, le Ministre Des Finances a maintenu que la province du Québec ne serait pas le premier et le dernier gouvernement à légiférer sur le marché des jeux d’argents en ligne, prétextant que des pays comme l’Australie, la Belgique, l’Espagne ou la France s’y intéressent déjà.
Pour éviter que la démarche de Loto-Québec, soit mal perçue par l’opinion public, Loto-Québec envisage de cibler les marchés internationaux et de diminuer ses campagnes de promotions publicitaires dans sa province.
Boon