La Chambre des Représentants analyse un certain nombre de textes Outres-Atlantiques avec en option d’autoriser les jeux d’argent en ligne, au moment où L’UIGEA, qui va proscrire ce type d’activités à partir d’opérateur offshore, entre en vigueur.
Les élus démocrates veulent la légalisation sur le marché des paris sportifs et des jeux en lignes aux Etats-Unis, mais ils doivent contrer l’UIGEA. La légalisation permettrait de remettre les comptes à flot des caisses des Etats en prélevant les opérateurs légaux.
Le président du Comité des Services Financiers de la Chambre des Représentants, Barney Franck, espère limiter les effets de la loi qui interdira aux banques américaines de produire des paiements vers des opérateurs offshores, sans faire de distinction entre les sites légaux de ceux qui le sont pas, et veut donner la permission aux américains de jouer sur des sites légaux.
« Les jeux d’argent vont pouvoir continuer aux Etats-Unis, la bonne question est de savoir si ceux qui sont dans le coup ou non devront payer des impôts », a-t-il déclaré. « L’argent troqué dans ces activités de jeux en ligne est considérable et le potentiel de générer des impôts est lui aussi énorme, mais la raison pour laquelle cette loi doit être annulée est que le consommateur doit avoir le choix, sinon, les jeux en ligne retourneront dans l’ombre et les joueurs n’auront personne vers qui se retourner en cas de fraude », a indiqué de son côté Michelle Minton, du Compétitive Enterprise Institute.
Une régulation pourrait permettre aux Etats de regagner la manne financière qui part offshore, sachant que selon H2 Gambling, le marché offshore provenant des Etats-Unis représente 5,1 Mds$. Toujours selon le H2 gambling, un marché régulé devrait représenter 22Mds$ rien que pour la première année, et pourrait atteindre à l’horizon 2015 les 42 Mds$. La législation des jeux en ligne pourrait aussi créer 160.000 emplois sur cinq ans.
Bono