Depuis mardi, la Française Des Jeux à mis en place un nouveau dispositif sur la totalité de ses jeux, ainsi que les paris en ligne, appelé Playscan. Ce dispositif permettra au joueur de pouvoir calculer avec une évaluation son comportement face au jeu, ainsi il pourra détecter une hypothétique addiction.
Le service Playscan est totalement gratuit et basé sur le volontariat, il s’étend sur les jeux de tirage et de grattage présent sur le site Fdjeux.com, les paris sportifs diffusés sur le site ParionsWeb.fr sont aussi inclus dans ce service.
Playscan a été expérimenté depuis le mois d’août 2009 et près de 19.000 joueurs ont déjà adhérés à ce service.
Playscan examine toute les semaines le nombre des montants misé, la durée des sessions, les prises de jeux, et les sommes réinvesties. Le joueur est alors informé sur son profil et sa pratique, grâce notamment à une méthode de feu tricolore. Si vous avez une pratique amusante, le feu sera vert, orange pour une pratique accentuée et rouge pour une pratique exagérée.
Quand un joueur constate un feu orange, un système de modération lui rappelle une limitation (Disponibilité à 3000€ par mois, et 500€ par semaine maximum, sur les jeux de grattage) les modérateurs incitent les paramétrages du compte joueur en fonction des pratiques excessive.
Si le joueur obtient un feu rouge, la Française des Jeux cesse automatiquement l’envoie de publicité commerciale, et lui suggère de contacter l’association « SOS joueurs »
Cependant, le dispositif Playscan offre la possibilité au joueur de remplir un formulaire d’auto-évaluation, indexé sur l’indice canadien du jeu abusif, par ailleurs cet indice est scientifiquement approuvé. Le questionnaire donne au joueur la possibilité de mieux apprécier sa pratique du jeu, et donc, de mieux cerner sa dépendance. C’est données enrichisses les analyses du logiciel.
La FDJ affirme totalisée 28 millions de clients dans son réseau qui compte 36.000 point de vente. Pour l’année 2009, la FDJ a annoncé un chiffre d’affaire atteignant les 10 milliard d’euros.
Bono
