Les joueurs de l’équipe de France, seront les seuls joueurs à être interdit de paris en ligne, pendant la Coupe du Monde en Afrique du Sud. Cette décision ne vient pas ni de la Fifa, ni del’UEFA.
La fédération française, à tout simplement interdit aux joueurs français, de parier sur l’évènement pendant toute la durée de la compétition, afin d’écarter les risques de tricherie. L’interdiction vaut également pour l’entourage des joueurs. Les mauvaises langues dirons « c’est une faiblesse qui leur est retiré ».
La législation des jeux d’argents et de hasard pourrait en principe être applicable juste avant l’ouverture de la Coupe du Monde. Le 5 mai, le Conseil constitutionnel saisi par l’opposition, devrait pouvoir sa décision sur la validation de la loi.
L’équipe de France, sera la seule équipe à subir l’interdiction, la Fifa et l’UEFA n’ont en aucun cas stipulés dans leur règlement cette prohibition. Quand la France jouera contre l’Uruguay le 11 juin, les joueurs du Paraguay pourront effectuer des paris en ligne. Ils pourront même parier sur leur défaite, en s’efforçant de mal jouer ils remporteront les profits de leurs paris.
Cette situation est particulièrement dangereuse, ce manque d’harmonisation internationale de règlement en matière de paris sportifs pourrait engendrer des circonstances assez compliquées. Du côté des instances sportives, malgré la fédération internationale de tennis, qui a interdit également à ses adhérents de parier sur les matchs de tennis, les autres instances n’ont pas pris encore en compte ces nouveaux éléments.
Les fraudes relevées et constatées lors de ces dernières années ont mis en garde le Conseil d’Europe qui s’est saisi de la question de l’éthique sportive. Le conseil prévoit de faire avancer l’idée d’un délit pénal pour fraude sportive.
Dans le cadre de la nouvelle législation, la future autorité (l’ARJEL) aura la charge de mettre en phase en les règlementations de jeu et élément de score sur lesquels le joueur aura la possibilité de parier en live. Aujourd’hui les fédérations sportives préparent des propositions qu’elles présenteront à l’ARJEL une fois la promulgation de la loi.
La philosophie globale consiste à accepter que ce qui aura un impact sur le résultat final. On fera en sorte d’écarter les paris sur les éléments trop manipulables, comme les balles qui sortent du terrain ou bien les fautes, les chutes…tous les éléments qui polluent le jeu seront exclus, sachant qu’il est plus facile de perdre que de gagner.
Par exemple la fédération Française d’équitation prévoit d’exclure les compétitions notées comme le dressage ou la voltige, en revanche le saut d’obstacle sera autorisé. Plus simplement tous les sports de notation seront exclus, le patinage, la gym… le risque de fraude est trop élevé.
Les transactions financières entre les parieurs et les sites de jeu devront patienter « les résultats proclamés » et non « le résultat officiel ».
Les fédérations sportives seront les seules à pouvoir proclamer le résultat.
Les opérateurs de jeu, devront attendre cette annonce pour pouvoir payer les parieurs, ce qui implique du côté des fédérations sportives de s’organiser rapidement pour annoncer les résultats rapidement.
Bono
