La nouvelle législation sur les jeux en ligne va-t-elle sensiblement apporter une modification chez les joueurs ?
Rien ne vas plus, les directeurs des établissements de jeux, comme les réseaux de jeux en dur chez les buralistes viennent d’entrer dans une nouvelle ère remplit d’incertitudes.
« On est un peu soucieux, on ne sait pas où l’on va » reconnait Jean Durant de Vouillé qui est le président de la chambre syndicale des débitant de tabac. Déjà très lourdement frappé par les hausses du prix du tabac, la profession aurait beaucoup de mal à endurer une perte importante de ses joueurs du PMU et de la Française des jeux.
« L’avantage c’est que ça va nettoyer et évincer les mauvais sites »souligne Jean Durant, qui souhaite cependant que les délais de paiement sur le net soit un frein pour les joueurs.
Argument répété chez les buralistes : chez nous, les gains sont payés en espèce en dessous de 200€ pour les jeux de grattage, 500€ pour les courses hippiques. Et c’est les gérants de bars-tabacs qui assurent les virements ou donnent les chèques jusqu’à hauteur de 5.000 euros pour les jeux, ce montant peut être supérieur pour le PMU.
Jean Durant souhaite également, que le rôle que tiennent les buralistes soit prise ne compte, ils assurent le contrôle, que ne pourra pas égaler les sites en ligne. Les mineurs non accompagnés ainsi que la faiblesse de certains joueurs pathologiques sont une des priorités pour la corporation.
Pour finir les buralistes souhaitent voir l’arrivée sur le marché des tickets d’autre concurrents, cette concurrence pourrait donner un avantage aux distributeurs, pour le moment seul la FDJ est autorisée à produire ces jeux.
Bono