Selon le quotidien les échos et son rédacteur en chef François Vidal, le futur marché français des jeux d’argent en ligne est loin d’être aussi juteux que certains veulent bien le prétendre. François Vidal estime que vraisemblablement la part de gâteau risque d’être petite pour l’ensemble des sites. Au bout du compte le bénéfice net ne devrait pas dépasser une centaine de millions d’euros.
Les comparaisons ne manquent pas avec l’ouverture à la concurrence des services de renseignements téléphoniques de l’époque, on retrouvait déjà un opérateur historique ( France télécom ) qui a du ouvrir son marché à d’autres opérateurs.
L’histoire se ressemble est pourrait bien se répétée. Comme pour le 12, de nombreux opérateurs sont dans les starting block pour un grand départ, selon nos source,peut être une trentaine. Mais comme le 12, les candidats devraient disparaitre à moyen terme entre 12 et 18 mois, et il ne devrait rester qu’une poignée d’opérateurs.
L’ouverture du marché français des jeux en ligne, aiguise les appétits, mais les désillusions risquent restreindre le nombre d’opérateurs sur le marché, au final sa taille ne devrais pas dépasser les 4 à 5 milliards d’euros, hors jeux de table (poker). Une très jolie somme en théorie, qui ne faut pas confondre entre les revenus des opérateurs et les mises des joueurs. Entre les deux il y a un écart de perte en ligne de 90%. Les opérateurs doivent sur ce solde dépenser d’énormes sommes de communications et subventionner leurs dépenses courantes. Au final le bénéfice net risque d’être bien maigre, vraisemblablement la marge ne devrait pas dépasser les 100 millions d’euros pour la globalité des sites.
Cela laisse présager, que les détenteurs de licences devront avoir les reins très solides pour tenir le coup face aux dépenses publicitaires excessives pour sortir du lot. Le suspens sera de courte durée pour savoir quels seront les opérateurs de demain, on pense notamment à Unibet, Betclic ou Bwin, les opérateurs historiques comme la Françaises des jeux et le PMU devraient être aussi de la fêtes.
Boon
