Après la traque des contrefaçons et des trafics en tout genre ( d’armes, de drogue de tabac et d’alcool sur internet), les douaniers traquent désormais les sites illégaux de jeux en ligne qui prolifèrent sur la toile.
François Baroin, ministre du budget s’est rendu lui-même lundi dans les locaux de Cyberdouane, crée il y a 15 mois, en février 2009 et installé à la très discrète Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED, 700 personnes), le plus petit service de renseignement français et bras armés des douanes.
François Baroin à dit « Je compte enormément sur les cyberdouaniers pour apporter la protection aux mineurs contre les sites illégaux de jeux en ligne et les joueurs souffrant de troubles d’addiction, surtout à la veille de la Coupe du Monde »
Les cyberdouaniers aux nombre de 15 (huit analystes et sept enquêteurs) sont dorénavant autorisés par la loi à pouvoir s’infiltrer dans les sites illégaux en se faisant passer pour des joueurs.
Un cyberdouanier a montré et expliqué au ministre du budget un organigramme, le résultat d’un mois de travaille, détaillant les liens et les filières en Europe, en France jusqu’au Bahamas, des différents agissants ( détenteurs de noms de domaine, organismes bancaires, hébergeurs, bénéficiaires des flux financiers) d’un site aux allures légales.
Plusieurs dossiers reconstitués sur des sites illicites vont très prochainement d’ailleurs être délivrés aux autorités judiciaires. François Baroin affirme « Nous pourrons transmettre très rapidement à la justice des dossiers sur les sites ou la publicité illicites »
Les cyberdouaniers ont mis en place un système de veille automatique sur internet qui génère, à l’apparition de certain mots-clés sur les jeux en ligne, des alertes leur permettant de lancer des recherches bien précises.
Cet outils de veille, vise en même temps les sites publicitaires, les partenaires des sites en ligne et les réseaux sociaux, à détaillé un responsable de Cyberdouane à Monsieur Baroin.
Bono