Le rapporteur sur l’ouverture à la concurrence du marché des jeux en lignes, pense que des moyens doivent être mis en œuvres pour lutter efficacement contre le jeu excessif.
Actuellement deux à trois millions de joueurs sont inscrits auprès de 5000 sites francophones. Malheureusement on ne sait pas grand-chose de ces opérateurs de jeu, le joueur n’est pas protégé dans cette jungle ou l’Etat français ne peut en rien contrôler le sérieux de ces sites.
L’enjeu principal de la loi, est de proposer une offre à la fois diversifiée, mais également une solution protectrice aux joueurs français, la loi n’est pas uniquement une pression de la commission européenne. Il faut à tout prix pouvoir contrôler et encadrer le joueur pour combattre le jeu excessif et empêcher les mineurs de s’inscrire chez des opérateurs.
Les jeux en ligne donne la possibilité de pouvoir mieux identifier les joueurs, que dans un réseau traditionnel dit en « dur », mais le problème d’addiction au jeu est compliqué, un joueur qui passe beaucoup de temps devant son écran peut être très concerné par le jeu excessif délaissant ainsi sa famille, son travail, etc…Nous allons pour cela mettre en place des solutions d’autorégulation.
Nous sommes en train de commander un étude réalisée par l’Inserm pour étudier les types comportementaux des parieurs, et spécifiquement sur le profil des joueurs excessif, dans 18 mois, nous réexaminerons une clause de revoyure en nous servant des résultats de cette étude.
Pour les autres pays, notamment au Royaume-Uni, la Gambling commission ne surveille que peu de chose, elle ne contrôle presque rien, la seule réglementation concerne la publicité.
Pour l’Italie le système est à part. L’ensemble des « Frontaux » sont soumit à l’autorité de régulation, ainsi elle comptabilise et contrôle la totalité des transactions financières générées par le pays. Les loteries nationales sont privées en Italie.
Pour la France, ce sera le contraire, l’ARJEL disposera d’un frontal par opérateur, rappelons que la future loi ne concerne que les paris sportifs, hippiques et le poker.
Pour la loterie nationale, la FDJ restera maître dans ce domaine, elle conservera ainsi le monopole qu’elle a toujours eu.
Bono