C’est Tim Phillips (Betfair) qui le dit, parmi ceux qui ont pris la décision de fermer leurs sites aux joueurs français ( Paradise Poker, Partouche.com) Betfair n’est plus certain de demander une licence : l’activité n’est pas sûre d’être rentable dans les conditions actuelles. C’est Tim Philips qui lance un pavé dans la mare, directeur des affaires publiques européennes de Betfair.
Pourquoi vouloir se retirer du marché ?
Notre clientèle est très sensible aux prix. La loi courante donne le choix entre un système peu alléchant en termes de profit, et des acteurs illégaux. Les modiques reversements ont été taillés sur mesure pour donner l’avantage aux acteurs historiques du secteur, la FDJ et le PMU.
Seul le consommateur en pâtira. De plus, les règles du jeu ne pas définitivement clarifiée. Spécialement dans le travail avec l’arjel. Je ne suis pas technicien, mais je peux dire que les conditions ne sont franchement toutes réunies pour pouvoir opérer en toute transparence. Nous sommes plutôt frileux et même pas chaud du tout pour faire une demande d’agrément dans ce contexte. Nos seuls critères sont commerciaux.
D’après vous combien d’opérateurs vont demander l’agrément ?
L’arjel souhait une vingtaine, puis 50. Son président à tout récemment fait une déclaration en précisant qu’il y aurait 30 candidats. Je pense personnellement qu’il y en aura entre 10 et 20. L’Arjel et les pouvoirs publics se rendent bien compte que les conditions dont très stricts et qu’il sera très difficiles pour certains opérateurs d’obtenir les licences. La loi prévoit un point d’étape dans 18 mois, mais nous pensons fermement que le travail pour l’amélioration de ces mesures va commencer dès cette année.
Et l’ouverture du marché, c’est pour quand d’après vous ?
Surement pas pour la Coupe du Monde de Football. Ailleurs, les vérifications ont prise six mois, la France ne devrait pas faire exception. Une fois que le marché aura ouvert, le gouvernement verra bien si les conditions fixées sont une bonne chose pour l’ensemble du secteur.
Bono