L'European Betting Association (EBA) sort son lustre. Cette association regroupe des sites de paris en ligne tels que Bwin, Unibet, ou Interwetten, annonce vouloir satisfaire aux exigences légales françaises concernant les jeux d'argent.
Ses membres sont prêts à respecter les mêmes engagements financiers que ceux de la Française des Jeux (FdJ) envers le sport français et discuter avec les autorités françaises pour définir un pourcentage à reverser au CNDS et aux sociétés de courses sur la base des montants joués depuis la France.
En outre, l'EBA voudrait se rabibocher avec l'Etat en s'engageant à verser des prélèvements sociaux à l'Etat. A l'instar de la FdJ et du PMU qui ont contribué au budget de l'Etat à hauteur de 3,59 milliards d'euros en 2005. Mais l'EBA ne dévoile pas la part des montants qu'elle serait prête à reverser.
Enfin, l'association se dit prête à définir une charte de bonne conduite imposant des standards de sécurité afin d'éviter le jeu des mineurs et des interdits de jeux à la condition que le PMU et la FdJ s'engagent à ses côtés sur les mêmes objectifs.
Cette profession de bonnes intentions a-t-elle une chance d'être entendue par le gouvernement qui ne reconnaît pas l'association ?
Pour le moins elle se crédibilisera vis à vis du public.
En effet, l'Assemblée nationale dans le cadre de la loi de la prévention de la délinquance qui risque d'interdire les paris en ligne, les trois clubs de football. Lyon, Lille et le Paris Saint Germain qui attaquent Bwin, Unibet et Expekt, au titre de la propriété des marques et dénient le droit de lister les noms des joueurs et leurs photos sans l'accord des clubs....
Il est temps de communiquer !
le 24 novembre 2006 source journal du net
