C’est dans le figaro, qu’un responsable représentant un lobby de bars-tabacs déclare que l’ouverture du marché des jeux d’argent en ligne va directement menacer plusieurs établissements. Cette nouvelle loi, est un élément supplémentaire regrettable contre la fermeture des bars-tabacs.
Les débats qui ont lieu en ce moment au Sénat ont finalement bons dos !
Bernard Quartier, qui est le président de l’institut du développement des cafés-bars-brasseries, déclare « Un grand nombre de bars-tabacs proposant les services du PMU ou de la Française des jeux, vont être en sursis après l’application de la loi. Beaucoup de joueurs qui utilisent les réseaux en durs, n’irons plus jouer dans les établissements, l’ouverture de la loi les inciteront à présent de parier de chez eux. »
L’article du figaro explique en détails les points sensibles de ce secteur en pleine crise. Les établissements ont subi l’interdiction de fumer, le matraquage publicitaire des méfaits lié à l’alcool… la fréquentation des bistrots est en chute libre, et leurs nombres n’a également cessé de chuter 500.000 en 1900 contre 50.000 en 2000, soit un chiffre divisé par 10 en l’espace de 100 ans. On compte moins de 30.000 bars aujourd’hui, environ un quart vendent aussi du tabac. Bernard Boutoul affirme « L’an passé, on a enregistré 6000 fermetures, une hécatombe pour ce secteur qui étouffe dès qu’une mesure est annoncée »
Bernard Boutboul est le directeur du cabinet d’étude Gira.
Boon