Jean-François-Villote, président de l’ARJEL ( autorité de régulation des jeux en ligne) a fait le point hier, en répondant à une invitation de l’union de la presse hippique. A l’hôtel Hilton Arc-de-Triomphe, sur la très proche ouverture du marché des paris en ligne (hippiques, sportifs et poker) en éclaircissant certains points sur les conditions d’une telle ouverture.
La date d’ouverture des marchés en ligne est-elle fixée ?
Dès lundi, le collège de l’Arjel va se réunir pour étudier les demandes de licences des 23 premières sociétés. Mardi nous publierons la liste d’environ une quinzaine d’entreprises habilitées à prendre des paris en ligne. De cette façon les groupes qui seront en mesure techniquement de le faire pourront prendre des paris dès le mercredi 9 juin.
Combien d’opérateurs ont fait une demande pour une licence hippique ?
Cinq ou six sociétés ont sollicités une licence pour la prise de paris hippiques. Trois ou quatre de ces entreprises ont fait une demande exclusivement pour des paris hippiques.
Quels sont les sports sur lesquels nous pourrions parier ?
Avec les fédérations impliquées et qui sont très demandeuses, nous avons dans un premier temps, arrêté leur nombre à quinze disciplines :
L’automobile, l’athlétisme, le basket, l’aviron, l’équitation, le cyclisme, le golf, le football, le judo, le handball, le rugby, la moto, le tennis de table, le tennis et le volley. Dans chacune de ces disciplines, nous avons aussi arrêté les compétitions sur lesquelles il sera envisageable de parier. Nous avons spécialement exclu les rencontres amicales. Et on ne pourra parier que sur de évènement qui ne tolère d’aucune contestation et qui ne font pas appel à des caractères subjectifs. En plus lorsqu’une rencontre n’ira pas à son terme, prenons l’exemple d’un tennisman qui abandonnerait en cours de partie, les paris engagés sur ce match seront systématiquement remboursés.
Que deviendront les sites illégaux, à partir de mercredi ?
L’arjel possède tout un attirail pour mener la vie dure aux sites ne respectant pas la législation. Par exemple nous pourrons demander aux opérateurs interdire l’accès à ces sites ou encore les poursuivre pénalement. Voilà pourquoi, dès la semaine prochaine, nous ferons une campagne publicitaire pour encourager les joueurs à parier sur des sites en règles.
bono
