Pour ce qui est des lotos (rifles ou quines) et de jeux de hasard, la prohibition est le principe de la loi de 1836 rectifié par un texte de 2004. Pourtant il y a trois mois, une habitante de 38 ans résidante de la région de la Falaise, gérante de société de commerce, s’est pourtant lancée dans l’aventure de cette activité plutôt risquée.
Samedi 3 avril, après trois mois d’activités, cette gérante de société recyclée comme organisatrice professionnelle devait préparer son troisième loto, dans la salle du parc-expo de Lisieux, pas moins de 2500 personnes étaient attendues l’après-midi et le soir.
Elle a été interpellée et mise en garde à vue le matin même, avant d’être relâchée six heures plus tard. La police judiciaire a saisi tous les lots, dont un coupé cabriolet ainsi que le matériel destiné à l’organisation. Grâce à l’enquête menée par la police judiciaire de Caen et du GIR (Groupement inter-régional de Basse-Normandie), c’est l’heure de rendre des comptes.
Le 4 mars dernier, une grande figure des Lotos-Géants de Nantes et dans les départements voisins a été jugé et condamné par le tribunal correctionnel de Nantes à 15 moins de détention avec sursis et mise à l’épreuve. La société qui gérait les lotos et employé la salariée a elle aussi été lourdement condamnée à 604000 euros de saisie de recette ainsi qu’à 222000 euros d’impôts avec une amende de 7750€.
Bono