Les jeux d’argent vont donc pouvoir s’afficher et s’adresser librement aux joueurs français, ils pourront désormais jouer en toute sécurité et légalement. Le 6 avril dernier, le projet de loi les encadrant a été approuvé ( un recours a été déposé devant le conseil constitutionnel par une soixantaine de députés)
La situation était jusqu’à présent d’une hypocrisie totale. En 2007, le rapport d’un inspecteur des finances avaient évalué qu’environ 75% de produit brut des jeux en France matérialisé par des opérateurs illégaux.
C’est également en 2007 que la Commission Européenne avait forcé la France de mettre fin au monopole de la Française des jeux et du PMU sur les paris hippiques, sportifs et le poker.
Fiscalité importante
C’est ce qui a motivé le gouvernement à légiférer sur les jeux en ligne, c’est en donnant l’autorisation à un certain nombre d’opérateurs, pour les premiers les agréments pourraient être délivrés à la fin mai.
Les postulants à une licence pour les jeux d’argent en ligne doivent respecter strictement à un cahier des charges très pesant ( avec des contraintes quelquefois proches de les banques peuvent exercées sur leurs clients.)
La fiscalité sera très importante sur ce secteur, afin de mieux lutter contre l’addiction et la dépendance aux jeux, et de mettre en place des dispositions pour œuvrer dans le financement du sport amateur mais aussi dans le secteur de la filière hippique.
Le marché des jeux en ligne devrait doubler pour l’année en cours. Un cabinet stratégique estime à 3,4 milliards la somme des mises sur le marché des jeux en ligne sur des sites légaux en France début 2015, en comparaison des 680 pour l’année 2009 avec la française des jeux et le PMU.
Bono