D’après la presse sportive, 2010 devrait être une très bonne année pour tous les médias associés au business du sport. Ce ressentiment, s’explique avec la Coupe du monde de football qui se jouera en Afrique du Sud du 11 juin au 11 juillet. Il faut aussi ajouter l’ouverture à la concurrence des jeux en ligne et particulièrement dans le secteur des paris sportifs.
François Morinière, directeur général du groupe L’Equipe certifie « En publicité, l’effet Coupe du monde peut être significatif », son objectif pour l’année 2010 est de 5% de revenus publicitaires en plus, avec des pointes à +50% pour les mois de juin et juillet. Pour la télévision, lors de la dernière Coupe du Monde en 2006, l’augmentation des investissements avait débuté dès le mois de mai. « Les chaines publicitaires encadrant la Coupe du Monde est ses 55 matchs ont fait progressées les recettes publicitaires brutes », déclare Valérie Négrier à Carat Expert TV. TF1 à lui seul a monopolisé 80%. RMC aussi positionnée sur le sport devrait aussi profiter de la Coupe du Monde. Mais le facteur le plus important, est la longévité du parcours de l’équipe de France. « Quand les tricolores gagnent et avancent dans la compétition, c’est toujours annonciateur de record d’audience. »Et de publicité bien évidement. Un écran avec les bleus augmente sa valeur deux fois plus cher.
Très attendue, l’arrivé des opérateurs de paris sportif en lignes, va aussi doper l’engouement des français pour ces jeux, même si la date n’est pas encore fixée sur l’ouverture décisive de la concurrence, l’enjeu est de taille. « C’est une belle bagarre qui s’annonce et qui va particulièrement animer le secteur sponsoring sportif, mais aussi le développement média via l’investissement », assure Olivier Bischoff directeur général de Carat Sport.
Quant à L’Equipe, elle espère aussi une hausse de ses recettes de l’ordre de 5%.
« Ce qui devrait être un supplément en temps normal, dans un contexte de crise cela représente une bouffée d’air pour les clubs de football et les opérateurs de droits sportifs », explique Olivier Guiguet. Le PDG de Sport Lagardère estime de 50 à 100 millions d’euros investis dans la publicité et le sponsoring par les opérateurs de paris en ligne.
boon