Selon les derniers évènements, l’ouverture du marché des jeux en lignes, pourrait être sérieusement retardé, on parle de plusieurs mois de retard.
L’ouverture du marché avant la Coupe du Monde de football semble être compromise, après des disputes survenues pendant la séance de mardi à l’Assemblée Nationale.
Cependant, pour réussir à tenir le délai du calendrier, tout avait été prévu. 5 mois seulement avait été nécessaire pour que les textes fassent des allers-retours entre l’Assemblée et le Sénat. Le marché actuel constitué d’opérateurs illégaux devrait doubler d’ici 5 ans, passant de 1,7 milliard d’euros à 3,5 milliards environ.
Mais mardi, les choses ne se sont pas déroulées comme prévues, l’opposition qui était en nombre supérieur a demandée un vote pour renvoyer le projet de loi à la commission des finances.
Au bout de plusieurs suspensions de séances, la majorité a réussi à ce renforcer et à rejeter la motion au dernier moment. Néanmoins Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste a remis un recours devant le Conseil constitutionnel, enrayant du coup l’adoption de la loi attendu mardi.
Derrière cet incident, une question de fond subsiste, peut-on publier une loi qui laisse autant de sujets dans l’incertitude dans son exécution ? Le rapporteur du projet de loi, a lui-même soutenu en séance que des accommodations fiscales, visant l’impact des publicités flattant les sites de jeux en ligne, devraient être accompli plus tard. Les 5 millions destinés à la prise en charge des joueurs pathologiques restent sous le contrôle de Bercy.
Quant au sujet lié aux conflits d’intérêt qu’éveille la libéralisation des paris en lignes. Selon le député Régis Juanico du coté de l’opposition « les conflits sont loin d’être résolus, il sera possible d’être à la fois opérateur en ligne et en même temps actionnaire dans les grands groupes médias et autres organisateurs d’évènements sportifs »
Bono
L’ouverture du marché avant la Coupe du Monde de football semble être compromise, après des disputes survenues pendant la séance de mardi à l’Assemblée Nationale.
A l'Assemblée on ne se dispute pas, on débat et on compare ses opinions dans la pure tradition républicaine. Les fauteuils ne volent pas encore que je sache... Comment, ils sont fixés au sol ?
apparemment c'est chaud, pour ne pas dire brûlant
il y a des intérêts colossaux derrière tous ces débats.