Les trois suspects, n’ont pas expliqué comment ils procédaient, trois accusé dont l’origine reste incertaine, turc ou italien, mais une chose est sûre, ils avaient de l’ingéniosité. Le mystère reste entier, les méthodes qu’ils pratiquaient leur auraient rapporté des sommes pouvant aller jusqu'à 15.000€ dans une seule soirée de casino.
Ce trio ce faisait plutôt discret, pour une simple raison, un mandat d’arrêt international était lancé contre eux. Ils auraient pu continuer leurs petites combines en Bulgarie, en Angleterre ou en Allemagne. Mais en 2005, en mettant en pratique leur système, le trio a été trop gourmand, ils ont vu trop grand.
Dès lors ils ont été repérés, et le Casino d’Annemasse a décidé de les surveillés. Le système de vidéo surveillance a révélé que les suspects qui jouaient souvent au stud-poker, avaient pris l’habitude de marquaient leur cartes.
L’établissement prévient de suite le casino de Divonne, qui aussitôt à son tour analyse les cassettes. Les arnaqueurs sont identifiés, ils seront interrogés quelques jours plus tard. Un des suspects prétend n’être qu’un petit complice, l’autre dit le contraire, pour la troisième complice, elle est arrêtée a l’aéroport de Nice, elle est déjà connue pour des faits similaires dans des casinos d’outre manche, elle serait même particulièrement experte en la matière, elle sera pourtant libérée.
Ses complices, n’auront pas cette chance, ils seront placés en détention et passeront 4 mois en prison, ils seront remis en liberté sous contrôle judiciaire, mais la justice perdra leur trace fin 2008.
Lors de l’audience, on apprendra que les suspects savaient exactement repérer les nouveaux croupiers, ces derniers avaient peu d’expérience, et il n’était pas difficile de déjouer leur vigilance.
C’est Me Cormier qui assure la défense des accusés, Me Cormier a eu l’audace de demander la relaxe, selon lui, les bandes vidéos ne donne pas la possibilité de voir les cartes marquées, et que ces marques n’étaient pas semblables à quelques jours près d’un établissement à l’autre…Une anomalie qui se traduit par un manque de preuve manifeste, mais le tribunal avait sans doute du mal à croire en leur innocence, aux vues de leurs antécédents.
Le procureur a donc requis des peines allant de 10 à 12 mois, dont 6 et 8 mois avec sursis avec une amende de 2300€ pour les deux hommes.
Pour la troisième complice, une simple amende de 4000€.
Le tribunal correctionnel de Bourg à décider de reporter le délibéré de l’affaire au 30 mars.
Bono
