Marc Guglielmetti est le directeur du casino Barrière de Cassis, il précise qu’avant, les établissements de jeux, s’appelaient tout bonnement des Casinos, mais maintenant, Casino prend l’extension en « dur », c’est comme cela qu’il faut dire pour nous différer des casinos en lignes ou virtuels. Le monde évolue, les temps ont changeaient, le secteur du jeu traditionnel s’efforce de s’accommoder. La libéralisation du marché des jeux en ligne, ne vas pas nous aider, bien au contraire, les clients déserteront de plus en plus nos établissements, c’est certain.
C’est le bilan que fait Marc Guglielmetti qui comptabilise 460.000 entrées pour l’année 2009 pour un chiffre d’affaire de 40 millions d’euros environ.
« Après les épisodes de la vérification des documents d’identités, l’application de l’interdiction de fumer dans les lieux publics, la crise. Des mesures qui ont affaibli lourdement la profession, poursuit-il. Le prélèvement sur les jeux a chuté de 7%, passant de 40% pour l’année 2007 a 33% en 2009 » (6,5 millions d’euros 2007 5,1 millions euros 2009)
Cependant, le Casino Barrière prend tout cela sereinement, "ça peut provoquer des conséquences en semaine, mais le week-end, ont fait toujours mieux, samedi nous avons accueilli 2200 entrées, la salle de poker était remplie, idem pour les machines à sous et la salle de jeux. » Répond le directeur. Le groupe Barrière a déjà riposté avec trois autres grands groupes et quelques Casinos indépendants. Au mois de septembre, ils ont inauguré le lancement d'un méga-jackpot, plus de 300 machines réparties dans une centaine de Casinos français.
Ce super jackpot, baptisé Magic Jackpot devait trouver une nouvelle clientèle, seul problème et de taille, il n’a pas été gagné depuis septembre. Actuellement il s’élève à Plus de 3.8 millions d’euros, c’est un record absolu.
« Mais nous sommes dans l’impossibilité d’annoncer un quelconque gagnant, puisqu’il n’y en a toujours pas », déplore Marc Guglielmetti.
Bono