L’établissement de jeu Lyonnais, le Pharaon victime d’un braquage le week-end dernier a évalué ses pertes à environ 30.000 environ. Une toute petite somme en à l’échelle des moyens mis à disposition par les braqueurs.
Dimanche à 3h04 exactement quatre hommes armés sont entré en force pour créer un effet de surprise, ils étaient masqués et habillés de blanc, un cinquième complice était posté à l’extérieur pour surveiller les entrées.
Trois minutes ont suffit pour que les bandits s’emparent du maigre contenu des caisses, dans pendant l’attaque deux coups de feu, ont été tirés en l’air.
Ils se sont enfuis à bord d’une voiture puissante, tout était bien prévu, ils avaient bien étudiés le scénario, avec l’aide de disqueuse, ils ont réussi à découpé les vitres en verre protégées situées devant les caisses. Aucun blessé n’est à déploré, seulement le montant du casse arrivant tout juste à 30.000 euros.
Le directeur du casino, Guy Benhamou souligne « se donner autant de mal et prendre tant de risque, pour un profit d’à peine 5000 euros par tête, ce n’est pas très fructueux, à 10 heures tout était remis en ordre. On a pu rouvrir de suite »
Le braquage était réussi, c’est la preuve que les techniques du casse à l’ancienne fonctionnent. Le directeur du casino d’Uriage, près de Grenoble explique « il y a plusieurs moyens de sécurité qui font que les établissements deviennent des endroits où il y a de moins en moins de liquidité. Quelquefois il serait plus rentable de braquer une épicerie » cependant avoir choisi le week-end de pâques était plutôt bien pensé « ils sont intervenus juste au moment où on allait mettre l’argent dans le coffre fort, la recette était plutôt bonne » signale Guy Benhamou, le casino génère un chiffre d’affaire de 16 386 000 euros par ans, soit 45.000€ en moyenne par jour. Mais pour décourager les braqueurs, plusieurs systèmes équipent les casinos, des coffres fort ultra-sécurisés, les coffres sont vidés toute les deux heures environs.
Les casinos exploitent de plus en plus les machines à sous fonctionnant avec de la monnaie virtuelle. Il y a aussi d’autres moyens pour enrayer ce fléau, c’est l’audio-surveillance. Revêtir une cagoule ou un masque ne garanti pas de ne pas être reconnu.
Actuellement tous les casinos français sont dans l’obligation d’être muni d’appareils de vidéosurveillance, mais aussi d’audio-surveillance. Laurent Lassiaz du groupe JOA, indique « c’est obligatoire pour surveiller la sincérité des jeux, particulièrement pour les jeux de tables comme le Black Jack, c’est avec l’audio-surveillance que les suspects du braquage du casino de Bâle ont été identifiés. »
La police Lyonnaise attend beaucoup des analyses des vidéos et des bandes audio.
Bono
