la ville de Barbotan (Gers) inaugure son nouveau Casino
Animation. Les 70 machines à sous et autres attractions étaient à l'étroit au château de Bégué.
Son architecture ronde « comme des arènes, comme une bastide », soulignent Richard et Virginie Audiffren, son côté soucoupe volante qui aurait atterri en plein centre de Barbotan font, du nouveau casino, la nouvelle attraction visuelle, mais pas seulement, de la station thermale. L'endroit se veut évidemment attractif pour d'autres plaisirs que ceux des yeux.
Bon an mal an, au château du Bégué où le casino de Cazaubon-Barbotan ouvrit, il y a une dizaine d'années, quelque deux cents clients assuraient la fréquentation moyenne quotidienne. Laquelle avait bien sûr « bondi » avec l'arrivée des premières machines à sous. « Aujourd'hui nous en exploitons 70 », précise le PDG Richard Audiffren qui n'exclut pas d'en ajouter encore « en fonction des besoins ». A la tête de ce casino, « indépendant comme une dizaine d'autres en France, avec lesquels nous sommes en fédération », les époux Audiffren ont investi dans un casino « tout nouveau, tout beau », essentiellement parce que le château était trop petit. Globalement le casino, qui vient de sortir de terre, offre une superficie doublée.
Tant la salle de jeux, que le bar-restaurant et que la salle de spectacles offrent ainsi un espace vital accru, déjà apprécié par les premiers clients. Car, s'il est inauguré ces jours-ci (inauguration officielle, hier à 18 heures ; festivités inaugurales tout le week-end avec Frédéric Lerner sur scène ce soir, Tom Poisson demain, buffets gratuits, etc.), le casino neuf fonctionne depuis quelques jours déjà.
Cette activité, qui connaît peu de temps morts (ouverture 365 jours/an, de 10 heures à 3 heures et même 4 heures, les vendredis, samedis et veilles de jours fériés) est bonne pourvoyeuse d'emplois (« Nous sommes 49 salariés plus trois saisonniers) et de recettes : « Notre produit brut des jeux est de l'ordre de 5,2 millions d'euros. Dont 58 % repartent à l'Etat et à la commune ». 5 millions d'euros, c'est aussi le coût de cette construction.
Elle dote la numéro un des stations thermales gersoises (17.000 curistes) d'un vrai casino que Richard Audiffren veut créateur d'émotions et d'animations. Le nouvel établissement n'est pas qu'un temple du jeu. Sa salle de spectacles promet des grands soirs et l'on peut s'y restaurer, s'y distraire sans miser le moindre euro. Cela étant, le record des gains, 76.000€ en 2005, n'attend que vous pour être battu.
Source le 13 juin 2008 www.ladepeche.fr auteur B.D.