Voila la le montant réclamé par le groupe Emeraude, il faut rappeler qu’en 2000 , le groupe avait été écarté de façon arbitraire et privé de gérer l’exploitation du casino d’Houlgate.
C’est la Sech (société d’exploitation du casino d’Houlgate) qui décrocha l’appel d’offre de l’époque, l’attribution de la gestion de l’établissement avait été donnée par le conseil municipal, cette société exploitait le casino pendant de longues années. Mais l’avocat du groupe Emeraude ne l’entend pas ainsi, pour lui, tout était jouer d’avance. Il dénonce qu'une lettre du maire aurait été envoyée directement à la Sech. Cette lettre stipulait que le maire garantissait la reconduite de la Sech, offrant ainsi la confiance de la municipalité à la société. L’avocat pense qu’il est légitime de penser que l’appel d’offre était simplement de forme rédactionnelle et qu’il n’avait aucune valeur. L’avocate de la ville proteste « il n’a jamais été question de garantir la reconduite automatique ! »
Bien décidé à aller jusqu’au bout, le directeur du groupe Emeraude s’en remet à la justice, il porte l’affaire devant les tribunaux. Après la cour d’appel administrative ne Nantes, c’est le conseil d’état qui donne raison en mars 2006 au groupe Emeraude.
Il admet l’évincement du groupe et révèle l’attribution de l’établissement comme illégale. Un nouvel appel d’offre est programmé, il sera à nouveau remporté par la Sech.
Emeraude accepte le choix, mais il estime que le groupe a été démuni des gains qu’il aurait accumulés si son groupe avait été choisi à l’époque, hors de question de laisser ce manque à gagner. Mais hier, le rapporteur public a bien pris en compte tous les éléments, mais il ajoute que pour revendiquer cette somme de 11,74 millions d’euros," il aurait fallu que l’offre d’Emeraude soit largement supérieure à celle de la Sech, ce qui aurait donné une chance crédible de gagner l’offre. Mais nous le pensons pas".
Boon