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le ministre français a Bruxelle pour les jeux en ligne

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le ministre français a Bruxelle pour les jeux en ligne

Woerth s'explique sur les paris en ligne à Bruxelles

Le ministre du Budget est attendu par Charlie McCreevy, alors que la Commission européenne menace Paris de poursuite devant la Cour de Luxembourg.

Le ministre du Budget Eric Woerth doit être entendu, mardi 5 novembre, par le commissaire européen, Charlie McCreevy, chargé de la libéralisation des jeux d'argents en ligne, au sujet de l'ouverture de ce marché en France.

La Commission européenne reproche au gouvernement français de maintenir le monopole du PMU et de la Française des Jeux sur les jeux d'argents . Après avoir freiné des quatre fers pour défendre ce monopole, le gouvernement français semble céder petit à petit, et se déclare "pas hostile à une ouverture", à condition qu'elle soit "maîtrisée".

La France avait déjà été mise en demeure en octobre 2006. En juin dernier, Bruxelle a de nouveau envoyé un avis motivé à l'Hexagone en lui donnant deux mois pour ouvrir ce secteur, sous peine d'être traînée devant la Cour de justice européenne.

Si Eric Woerth semble infléchir sa position, les modalités d'ouverture ne sont pas pour autant simples à définir avec la Commission. "Il faut que ça reste raisonnable et responsable", explique le ministre du Budget. "La Française des jeux, ce n'est pas tout à fait la même chose que le PMU, qui participe au financement de la filière hippique."

De plus, Paris refuse le principe de reconnaissance mutuelle, qui permet à une société reconnue par un pays de l'union européenne de proposer ses services dans l'ensemble de l'Union. Ainsi, aujourd'hui, pour opérer en France, une société basée à l'étranger doit créer une filiale française, ou être soumise aux contraintes fiscales française.

Manque de compétitivité

Enfin, Paris voit d'un mauvais œil les sommes remises en jeu par les sites de paris, qui reversent jusqu'à 95% des sommes pariées, contre un peu plus de 70% pour le PMU et la Française des Jeux. Une pratique que les deux groupes jugent anti-concurrentielle, puisque leurs obligations de reversements, notamment à l'Etat, les empêchent d'être compétitifs.

"Si un accord est trouvé, il faudra que cela soit dans un esprit de concurrence équitable", explique un porte-parole de la Française des Jeux, pour qui les paris sportifs ont rapportés 377 millions d'euros en 2006, sur les 9,5 milliards générés par l'ensemble des paris en ligne.

source challenges.fr le 7 novembre 2007


   
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