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le seven casino d'amneville n'échappe pas a la crise

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(@edito)
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Avec une perte de 2,1 % sur ses produits bruts des jeux, le Seven Casino n’échappe pas à la crise. Pour autant, pas question d’être fataliste. L’établissement amnévillois a investi 2 M€ et entend se maintenir au 4e rang national.

L e loisir en général et le casino en particulier ne sont plus dans les priorités… » Lorsqu’il s’agit de dresser le bilan 2012 du Seven Casino d’Amnéville, Romain Tranchant, directeur général du Groupe éponyme, n’affiche pas un optimisme béat. « Après une première année de pleine exploitation de notre nouveau casino et une hausse de 8 %, nous terminons l’année avec une perte de 2,1 % sur ses produits bruts des jeux (ils s’élèvent à 46 150 000 €). Cela dit, alors que la profession perd 1,8 % au plan national et vu le contexte régional, nous nous en sortons plutôt bien. » Dans le même écho, le directeur général de l’établissement, Christophe Schanne, insiste : « Malgré cette baisse, nous n’avons pas l’intention de garder les deux pieds dans le même sabot ! On a donc pris le pari d’investir en misant sur le confort de nos clients ». Sur une dépense totale de 2 M€, 500 000 € ont été notamment consacrés à l’aménagement de quatre espaces de jeux réservés aux fumeurs et attenants à la grande salle : « Depuis l’interdiction de fumer dans les lieux publics, nous n’avons jamais récupéré nos clients fumeurs. Aujourd’hui, nous espérons les reconquérir », pronostique Romain Tranchant.

Personnel en baisse: Quant au plus gros de l’investissement (1,5 M€), il a été consacré à un nouveau système de ticket de jeu, mais surtout à l’achat de cinquante nouvelles machines multijeux, dont seize exemplaires basiques rappelant les bons vieux bandits manchots et qui devraient ravir les puristes. « Les machines à 2 €, c’est terminé ! Aujourd’hui, avec une dépense moyenne de 50 € par visite, la clientèle préfère les petites dénominations de 1, 2 ou 5 centimes d’euro. Car ce qu’elle veut, c’est jouer le plus longtemps possible », précise encore Romain Tranchant. Ces nouvelles acquisitions ne sous-entendent pas une augmentation du nombre des machines. Bien au contraire, puisque de 400 auparavant, le Seven Casino n’en compte plus que 350. Également moins nombreuses : les tables de poker qui, de dix, sont passées à six : « L’effet de mode s’étouffe. Si nous avons été contents d’accueillir le World Poker Tour, aujourd’hui, nous le sommes tout autant de faire autre chose pour nous rapprocher de notre cœur de métier… » Un autre chiffre a été revu à la baisse : celui du personnel. « Au cours de l’année, nos effectifs sont passés de 200 à 165 personnes. Les départs n’ont pas été remplacés et nous avons considérablement réduit notre volume d’extras », confirme Christophe Schanne. Et si le réveillon du Nouvel An affiche quasiment complet et que deux belles soirées théâtre se profilent à l’horizon ( Bronx avec Francis Huster le 9 janvier et Piège à Matignon avec Nathalie Marquay-Pernaut le 30 janvier), Romain Tranchant préfère ne pas miser sur le long terme : « La conjoncture est telle que nous ne pouvons pas être optimistes. Nous vivrons au mois le mois en espérant que nos nouvelles machines susciteront l’engouement… » Pourtant ne dit-on pas que plus la France va mal, plus elle joue ? « C’est vrai pour la Française des Jeux, pas pour les casinos ! », conclut le directeur général du Groupe Tranchant.

source : www.republicain-lorrain.fr Marie-Odile CHÉRY


   
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