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les jeunes de 18-34 ans 1° clientèle des casinos français

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Selon cette étude CSA/Casinos de France, un jeune de 18 à 34 ans sur quatre déclare en effet s’être rendu au casino au cours des 12 derniers mois, un taux de fréquentation supérieur à l’ensemble des Français (25 % contre 17 %).

LES CASINOS EN PERTE DE VITESSE

De nouveau dans le rouge, les casinos tentent de voir leur avenir en vert grâce à la clientèle des jeunes de 18/34 ans et à l’arrivée du bingo.

Deux embellies souhaitées après un exercice (1er novembre 2012 - 30 octobre 2013) marqué par une nouvelle baisse d’activité. Le produit brut des jeux (PBJ, différence entre les mises des joueurs et leurs gains) des casinos s’est élevé à 2,17 milliards d’euros, en baisse de 4,25 % par rapport à l’exercice précédent.

Et les résultats des quatre premiers mois de l’exercice en cours sont loin de rassurer la profession : baisse de 3,6 % du PBJ et de la fréquentation des 23.000 machines à sous, la poule aux œufs d’or des casinos dans les années 90.

Au cours de l’assemblée générale à Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Maritime) de Casinos de France, première organisation patronale (60 % du chiffre d’affaires des 198 casinos), grands et petits casinotiers se sont mis à espérer, à la lumière notamment d’un sondage.

Les jeunes (18-34 ans) première clientèle des casinosLES JEUNES (18-34 ANS)

PREMIÈRE CLIENTÈLE DES CASINOS

Selon cette étude CSA/Casinos de France (échantillon représentatif de 1.000 personnes interrogées par téléphone du 17 au 19 octobre 2013), un jeune de 18 à 34 ans sur quatre déclare en effet s’être rendu au casino au cours des 12 derniers mois, un taux de fréquentation supérieur à l’ensemble des Français (25 % contre 17 %).

Ces jeunes ont également une meilleure opinion des casinos que la moyenne des personnes interrogées (52 % contre 43 %), se disent davantage attirés par les tables de jeu (51 % contre 35 %) et dépensent plus (115 euros contre 93).

"C’est plutôt rassurant, on a visiblement un vivier avec les jeunes", réagit Dominique Desseigne, patron du puissant Groupe Barrière (37 casinos, 35 % du PBJ des casinos français). Mais, relativise Michel Roger, patron du casino de Saint-Valéry-en-Caux qui vient d’être réélu pour trois ans président de Casinos de France, "les jeunes ne sont pas faciles à fidéliser même s’ils sont attirés par la roulette anglaise et les formes électroniques de jeu de table".

Marie-Pierre Landowski, présidente du Groupe Emeraude (8 casinos) confirme : "On sent un frémissement chez les jeunes mais il faut confirmer ces intentions".

En 2013, le secteur des jeux d’argent et de hasard a connu une baisse globale de 2,5 % due à la crise économique. Une explication confirmée par le sondage CSA/Casinos de France selon lequel un tiers de Français déclarent que leur budget loisirs a diminué par rapport aux années précédentes.

"On a besoin de nouveaux jeux et de réactivité de l’administration", assure Marie-Pierre Landowski qui révèle que le jeu de la bataille, autorisé depuis l’été 2013, est un "flop".

Du coup, tous les espoirs se tournent vers le bingo, dont l’expérimentation vient de commencer dans trois casinos (Aix, Lille, Noiretable).

Et les casinotiers se prennent à rêver à l’Espagne où ce jeu d’argent est très populaire. De quoi peut-être oublier le très ensoleillé mois de juillet 2013, qui avait fait les affaires des glaciers et des fabricants de crème solaire mais vidé les casinos.

(source : www.francetransactions.com Denis Lapalus (avec AFP)


   
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