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L'OPA de Michel Oyahon sur le groupe Partouche a échoué

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L'OPA de Michel Oyahon sur le groupe Partouche a échoué

Le Groupe Partouche a refusé l'offre du promoteur immobilier bordelais Michel Oyahon. Ce dernier avait proposé 21,5 euros par action au groupe majoritaire Financière Partouche, le holding du groupe Partouche, numéro un français des casinos.

Propriétaire de plus des deux tiers du capital du groupe éponyme, la famille Partouche, qui avait ouvert depuis le 29 septembre des discussions exclusives avec Michel Oyahon, président de la Financière Immobilière Bordelaise, a finalement refusé son offre, a annoncé aujourd'hui un communiqué de l'exploitant des casinos présentant ses résultats 2006.

Le promoteur immobilier bordelais Michel Ohayon avait proposé de prendre le contrôle du groupe sur la base de 21,5 euros par action. Ce soir à la clôture de Paris, le titre Groupe Partouche a chuté de 10,53 %, à 17 euros.

Propriétaire de cette société de promotion spécialisée notamment dans l'immobilier commercial, Michel Ohayon a récemment fait son entrée à la 79ème place des fortunes de France publiées par Challenges. Son patrimoine est estimé à 350 millions d'euros. Patrick Partouche, fils du fondateur Isidore Partoiche et président du directoire, avait affirmé que les négociations portaient "sur 100% des actions détenues par la famille", sous réserve des expertises en cours. Numéro un hexagonal, le groupe de casinos détient 54 établissements en France et à l'étranger.

S'agissant des résultats, le Groupe Partouche a annoncé un recul de 12,8% de son bénéfice net 2006, à 28,7 millions d'euros, malgré un chiffre d'affaires consolidé de 511,1 millions d'euros en progression de 12,1%. Le groupe termine l'exercice avec un endettement de 424,2 millions d'euros qui représente 1,4 fois les capitaux propres. Pour 2007, le groupe Partouche se dit "prudent", une attitude liée à "un manque de visibilité". Sur les deux premiers mois du nouvel exercice en cours, son activité Jeux est en recul de 3,3% à périmètre comparable.

Michel Cabirol la tribune le 1 février 2007


   
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