Partouche : l'hypothèse d'une vente toujours d'actualité
Après l'échec des tentatives de rachat de la société de capital-investissement Permira, puis de l'homme d'affaires Michel Ohayon, le clan Partouche pourrait se tourner vers des fonds pour vendre le groupe éponyme, numéro deux français du secteur des casinos.
'Des candidats peuvent profiter de la trésorerie de la société ainsi que de sa part de marché', a expliqué le directeur financier de Partouche, Alain Cens, sous-entendant que le casinotier pouvait être attractif pour des fonds d'investissement, selon Mergermarket cité ce matin par La Tribune
En pleine restructuration mondiale, le secteur des jeux aiguise les appétits. Début février, un laconique 'cette offre a été refusée' de la part de la famille Partouche aura suffi pour mettre fin à trois mois de pourparlers avec le promoteur immobilier Michel Ohayon qui proposait 21,50 euros par action, valorisant le groupe à 925 millions d'euros.
Le directeur financier de Groupe Partouche a indiqué qu'en dessous de ce prix, les offres ne seraient pas examinées, rapporte Mergermarket.
En plus de sa génération de cash-flow, Partouche supporte un endettement de 424,2 millions d'euros, soit 1,4 fois ses capitaux propres, ce qui pourrait aussi séduire les fonds d'investissement pour accroître l'effet de levier, rappelle le journal d'affaires.
D'ailleurs, une prise de contrôle du casinotier français avait déjà été explorée en 2005 par les fonds Permira et Cinven, mais les négociations exclusives engagées à l’époque avec la famille Partouche s'étaient soldées par un échec.
Dernièrement, Stéphane Courbit, le président d'Endemol France, s'est dit intéressé par le groupe Partouche. 'Les casinos c'est du spectacle, il y a du contenu à développer', a-t-il expliqué au journal Le Monde à la mi-janvier.
Côté cours, l'action Partouche a terminé vendredi en hausse de 1,14%, à 17,70 euros. Sur une semaine, le titre a perdu 1,12%.
(source : easybourse.com/M.E.) 5 mars 2007