construction d’un complexe récréo-touristique comprenant un casino à Pointe-St-Charles
Parmi ses chevaux de bataille en 2007, le président de la chambre de commerce et d’industrie du Sud-Ouest, Daniel L’Africain, espère trouver des appuis pour relancer le projet de construction d’un complexe récréo-touristique comprenant un casino à Pointe-St-Charles, sur le même site qu’avait proposé Loto-Québec en 2005, soit le bassin Peel.
«Si on peut trouver des appuis dans la communauté économique et faire valoir que le projet est viable et créateur d’emploi, je suis certain que cette fois-ci, on pourrait recueillir une certaine adhésion des groupes communautaires», explique-t-il.
«Je crois que les gens n’ont pas réalisé ce que le projet aurait pu apporter au secteur. Ils se sont tout simplement braqués contre, sans essayer de voir les solutions possibles pour éviter les problèmes liés au jeu compulsif. Je suis bien conscient que ce problème existe, mais peut-on au mois essayer de regarder les solutions possibles plutôt que de dire non catégoriquement», plaide-t-il.
Selon M. L’Africain, le Cirque du soleil a abandonné le projet parce qu’«il n’avait pas besoin de la mauvaise publicité créée par la contestation autour du projet». Mais si le projet pouvait susciter l’adhésion, il est convaincu que le cirque pourrait revoir sa décision.
«Le retour du Cirque du soleil est la condition pour convaincre Loto-Québec de relancer le projet», indique l’homme d’affaires au franc-parler.
Création d’emploi
Pour M. L’Africain, la clé de l’adhésion des groupes sociaux au projet de casino est la création d’emploi. Il croit qu’il est possible d’expliquer aux résidents du secteur tout ce qu’ils ont à gagner, selon lui, en approuvant le projet.
«Si l’on peut redonner de la dignité ne serait-ce qu’à 50 personnes qui ne travaillent pas en créant des emplois pour eux, c’est déjà ça. Avec tous les secteurs que comprend le projet, comme l’hôtellerie, le spectacle et la restauration, il y a de quoi créer une foule de nouveaux emplois», illustre-t-il.
«Au lieu de juste critiquer, je crois qu’il va falloir que les gens étudient le projet comme il faut pour voir l’intérêt qu’il comporte», estime Daniel l’Africain.
source décembre 2006 la voix populaire