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Stéphane Courbit se renforce dans les jeux en ligne

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Stéphane Courbit se renforce dans les jeux en ligne

Isabelle Parize, directrice générale de Mangas Gaming, part d'un constat simple : « Seuls les acteurs qui ont une taille européenne tireront leur épingle du jeu. » Le holding, détenu pour moitié par Stéphane Courbit, met en œuvre ce principe en rachetant deux sociétés de jeux en ligne. Déjà propriétaire du britannique Betclic, Mangas Gaming souhaite poursuivre son expansion sur le continent européen.

Détenue à parité par Financière Lov (holding de Stéphane Courbit) et la Société des Bains de Mer, Mangas Gaming vient de racheter le suédois Expekt (paris sportifs et de poker) et lance une offre d'achat sur plus de 50 % du capital de l'autrichien Bet-at-Home. Cette double opération permet à Mangas Gaming de tripler de taille, avec désormais 4 millions de clients et un produit brut des jeux proche de 200 millions d'euros.

Alors que le gouvernement vient de présenter son projet de loi ouvrant le secteur des jeux en ligne à la concurrence, le marché français pourrait croître très vite. L'ouverture à la concurrence est prévue pour le 1er janvier 2010, mais « les places sont déjà prises », observe Isabelle Parize, qui note toutefois que « Betclic est déjà numéro un en France en termes de notoriété de nombre de joueurs recrutés derrière le PMU et La Française des jeux. »

En outre, le projet de loi du gouvernement se veut plutôt strict. « À ce stade, l'ouverture du marché décidée par le gouvernement est extrêmement contraignante, confirme Isabelle Parize. Le niveau de taxation des mises est sans commune mesure avec ce qu'elle est ailleurs. En Italie, par exemple, les mises sur les paris sportifs ne sont taxées qu'à 3,7 %, à Malte c'est 0,5 % et en Angleterre 1,5 %. »

Les Français ont dépensé 21 milliards d'euros en jeux l'an dernier Les acteurs du marché seront en outre placés sous le contrôle d'une nouvelle autorité de contrôle, l'Arjel (Autorité de régulation des jeux en ligne), qui devra définir un cahier des charges et attribuera les licences nécessaires pour une durée de cinq ans renouvelable. Les contrevenants organisant illégalement des jeux en ligne s'exposent à 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende.

Le gouvernement a prévu un volet préventif : les opérateurs devront ainsi contrôler l'âge des joueurs et appliquer une série de garde-fous (qui restent à déterminer) afin d'éviter le jeu « impulsif et excessif ». Le projet de loi comporte également le plafonnement des gains des joueurs entre 80% et 85% des mises. Un joueur misant 100 euros ne pourra donc toucher plus que 185 euros au maximum.

Car pour l'Etat, l'enjeu est considérable : les jeux d'argent lui rapportent chaque année près de 5 milliards d'euros. L'an dernier, les 30 millions de Français ayant joué au moins une fois ont dépensé plus de 20 milliards d'euros. Une manne que se partagent La Française des Jeux, le PMU et les casinos.

Source www.zonebourse.com


   
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