Insolite Le Pasino de Saint-Amand inaugure un nouveau système de sécurité anti braquage
Souriez, vous êtes aspergés ! Les candidats au braquage du casino Partouche de Saint-Amand-les-Eaux feront désormais face à un équipement autrement plus redoutable que les classiques caméras de surveillance : l'eau marquée de la société Smartwater. Pulvérisée dès qu'une intrusion est détectée, l'eau Smartwater est impossible à lessiver, et ses traces restent identifiables jusqu'à six mois après l'aspersion. La solution convainc déjà les autorités.
Effet dissuasif : Le Pasino de Saint-Amand est le premier établissement équipé de la sorte dans la région. Concrètement, chaque millilitre d'eau aspergée est chimiquement identifiable grâce à un marqueur minéral. Et chaque unité d'aspersion possède son propre identifiant. Les vêtements, les cheveux et les outils du braqueur seront marqués pour plusieurs mois. « Pour la première fois, on a un outil qui permet d'associer un vêtement à un événement, remarque le commissaire Guy Sapata, directeur de la DIPJ de Lille. On retrouve souvent du matériel, mais pouvoir l'associer à un braquage précis ce sera un plus ».
D'autant que le « matériel » en question peut aussi porter l'ADN de son propriétaire. Une efficacité qui commence à se faire connaître, au point que toute tentative de braquage a cessé depuis l'installation du système au casino d'Aix-en-Provence et au centre commercial Rosny-2. « Le plus intéressant c'est la dissuasion, confirme le sous-préfet de Valenciennes Franck-Olivier Lachaud. La recherche de l'argent frais est capitale pour le banditisme, mais les risques encourus sont devenus disproportionnés ». Didier Cottin, directeur France de Smartwater, pense aussi aux salariés des établissements protégés. « La vidéo-surveillance peut aider à élucider un braquage, mais pour les employés de l'établissement le choc reste présent. Le mieux c'est qu'il ne se passe plus rien du tout. ». La solution a tout de même un coût : 3 500 € par unité d'aspersion installée.
Source : www.20minutes.fr/ Olivier Aballain