Le site de poker possédé en parti par le fondateur de Meetic, prendra la décision d’ici un mois s’il lève de nouveau fond. Nous souhaitons être assez grand pour rester indépendants, explique Marc Simoncini qui se donne deux ans pour devenir bénéficiaire.
Le site de poker Winamax n’est pas une affaire d’argent, souligne Marc Simoncini, le créateur du site de rencontre Meetic, pour qui fortune est déjà faite. C’est aussi notamment le cas des trois autres actionnaires du site Winamax, dont Patrick Bruel fait partie. « Et c’est bien mieux comme ça, car les obligations techniques pour l’obtention d’une licence de jeu française coûtent justement très cher, remarque Marc Simoncini. La fabrication d’un coffre-fort électronique coûte entre 500.000 et 1 millions d’euros et en plus de cela, la fiscalité prévu pour le poker en ligne ne permettra pas d’être rentable »
En dépit de ce constat qui décourage, Winamax veut se positionner sur le marché français du poker en ligne dès l’ouverture à la concurrence, peut être début juin. « Nous souhaitons être grand pour rester indépendants » martèle Marc Simoncini qui se donne environ deux années pour arriver aux objectifs prévus. Winamax situé en Grande-Bretagne présentera un site exclusivement consacré au poker via sa filiale française Table quatorze.
Son autonomie future dépend de son aptitude à arriver à une taille critique. Ce n’est que dans cette situation qu’il pourra développer sa propre plateforme, ce qui veut dire qu’il faut pouvoir investir plusieurs millions d’euros. Actuellement il faut compter une petite dizaine de plates-formes permettant aux joueurs de poker en ligne de se défier en arrivant de différents sites.
L’enjeu de chaque plate-forme est de pouvoir réunir simultanément suffisamment de joueurs en permanence pour proposé à ces dernier une grande liquidité. Aujourd’hui Winamax est référencé chez On Game. « L’exploitant de la plate-forme est mieux informé sur les habitudes de mes joueurs que nous le sommes » regrette Marc Simoncini et rajoute que de ne pas avoir la maîtrise de son produit, ça peut être bloquant » la société pourrait chercher un partenaire pour accroitre son développement.
« Winamax n’a pas voulu fusionner avec un groupe média, car ces derniers désirent être actionnaires. Et il est bien trop tôt pour se marier, on ne se connait pas suffisamment assez, et le contrat de mariage n’est pas encore public » ironise le président de Meetic.
La société pourrait néanmoins pratiquer très bientôt à une levée de fonds. « Cette décision sera prise dans un mois, si nous pensons qu’il faut plus d’argent » si l’occasion se présente le capital de la société sera ouvert à un partenaire financier. « Winamax a une carte à jouer. Si ça fonctionne on continue, dans le cas contraire on vendra » fini Marc Simoncini.
Bono