ROULETTE
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LOIS PHYSIQUES ÉLÉMENTAIRES
Voici 4 principes fondamentaux qui gouvernent le processus physique d’un lancer (bille et cylindre). Ces principes physiques étant universels, ils s’appliquent par conséquent à toutes les roulettes de casinos.
LA BILLE
I. Au fil des ses révolutions, la vitesse de la boule diminue progressivement.
II. La vitesse* de la bille est en principe toujours la même au moment précis où elle quitte sa trajectoire circulaire initiale (pour chuter vers le cylindre).
– L’élan initial de la boule n’influe pas sur cette règle physique (sauf cas particuliers, par exemple lorsque la bille ou le plateau boisé présentent une altération significative).
III. À chacune des révolutions de la bille correspond un nombre de tours N et un temps T qui la sépare de son point d’arrivée (collision avec un obstacle).
– La connaissance du temps d’un tour de bille quelconque permet de savoir le nombre de tours et le temps restants jusqu’à son impact sur un obstacle (N et T sont des paramètres qui varient selon les roulettes et les billes).
LE CYLINDRE (Rotor)
IV. La masse du cylindre lui confère une inertie garantissant une vitesse de rotation quasi constante.
– Sauf exception, la décélération du plateau mobile est négligeable durant un coup donné.
* Vitesse à laquelle la force centrifuge décroissante devient plus petite que la force gravitationnelle constante (= seuil critique de
« décrochage »).
LES 10 RÈGLES DE BASE
1. Les espérances (gains / pertes) sont tributaires des probabilités. Il en va de même pour les fluctuations, mais ces dernières sont également tributaires du nombre de coups observés.
} La connaissance des probabilités d’un résultat donné à la roulette, conditionne l’espérance liée à ce résultat. Toute idée ou spéculation dans le but d’accroître cette probabilité à l’aide d’un système traditionnel est sans fondement, à cause de l’indépendance des coups.
2. Dans la roulette classique, les espérances sont toujours négatives, quelle que soit la stratégie adoptée. En conséquence, s’il s’agit d’applications classiques, il n’existe que des systèmes perdants à longue échéance.
} Dans la roulette classique, il se trouve précisément que nous avons à faire :
• À une expérience de Laplace ; c’est-à-dire une expérience aléatoire parmi un certain nombre d’événements équiprobables (37 en l’occurrence, pour la roulette).
• À une expérience de Bernoulli ; c’est-à-dire la répétition d’expériences de Laplace sur n boules.
3. Un système gagnant (à espérance positive) n’est envisageable qu’en augmentant la probabilité théorique qui est, à l’origine, défavorable pour le joueur.
} Cette constatation découle logiquement des règles 1 et 2.
4. Les informations qui permettent d’augmenter la probabilité théorique ne peuvent être que d’ordre physique.
} Seule une information de nature physique permet une modification de la probabilité théorique.
5. Les informations physiques à la roulette – dont la conséquence est une augmentation de la probabilité théorique – n'ont que trois origines possibles :
A. Une anomalie ou imperfection constatée sur une roulette.
B. Une régularité des jets de boule du croupier (uniformité des portées physiques).
C. Une trajectoire de la bille obéissant à des lois balistiques/physiques connues (mécanique de Newton).
} Il est essentiel de comprendre que même un pari a priori favorable (établi sur la base physique) ne saurait se soustraire à certains effets chaotiques. Néanmoins, ces effets chaotiques sont généralement plus faibles que le bénéfice qu’autorise l’exploitation intelligente des lois physiques.
6. Les fluctuations du capital ont souvent des conséquences redoutables pour le joueur, surtout s’il applique une méthode classique aléatoire. À court terme, ses effets sont généralement plus néfastes que l’espérance négative.
} Peu importe la tactique, la stratégie ou les plans imaginés par le joueur, qu’ils soient simples ou complexes, il est impossible d’annuler les effets des fluctuations ; on peut néanmoins les atténuer au moyen de la loi de la déviation totale (voir plus loin). Les écarts apparaissent dès l’instant où l’on est confronté à plusieurs choix, à plusieurs décisions, dans le jeu comme dans la vie. À la roulette, les fluctuations dépendent étroitement de la probabilité et de la durée de l’observation (ou du nombre de paris). Avec une méthode classique à espérance mathématique négative, les fluctuations vont évoluer en fonction de cette probabilité jusqu’au crash (= perte du capital de jeu). En revanche, sur des périodes plus courtes, tant que la loi des grands nombres n’a pas eu l’opportunité de s’appliquer, il est possible de "survivre" provisoirement... C’est au bout du compte que l’espérance négative vient porter le coup de grâce au joueur, si tant est que celui-ci ait survécu aux fluctuations.
7. La loi de la déviation totale réduit l’impact des fluctuations par le fractionnement des actions globales en actions dissociées.
} Lorsqu’on joue à la roulette, le fait de parier simultanément sur plusieurs combinaisons de chances (indépendantes entre elles) permet dans une relative mesure d’aplanir les fluctuations. En effet, la fluctuation totale d’un système est, en principe, inférieure à la somme des fluctuations partielles de ce système. Cette loi s’applique notamment au jeu simultané sur plusieurs tables de roulette. Par exemple, si l’on mène en parallèle trois parties indépendantes entre elles (en jouant sur 3 tables), la fluctuation globale sera inférieure à la somme des fluctuations partielles propres à chacune de ces 3 tables (la fluctuation totale n’est pas une fonction linéaire du nombre de tables, mais proportionnelle à la racine carrée du nombre de tables jouées).
8. Une méthode à espérance positive ne constitue pas en soi un rempart contre les fluctuations, elle permet toutefois de les surmonter par les gains à moyen et long terme.
} Les fluctuations constituent l’essence même de tous systèmes ou ensembles d’actions dont la conclusion relève d’une pluralité de choix. La probabilité de ruine étant étroitement liée à l’espérance (positive ou négative) et à la capacité monétaire du joueur, il va de soi que le risque lié aux fluctuations est proportionnel à ces deux facteurs.
9. Les aspects psychologiques – bien que n’ayant aucune incidence directe sur l’espérance mathématique – revêtent une importance primordiale tout au long du parcours menant à la réussite.
} L’adoption de règles comportementales a un effet bénéfique sur le bien-être du joueur, ce qui se traduit par une posture a priori “positive”, en vue d’actions menées à la table de jeu.
10. Quelques mesures psychologiques (comportementales) élémentaires :
– Eviter les salles de jeu lorsque l’état d’esprit ne permet pas d’être serein etc.
– Ne jamais parier de l’argent qui est susceptible, en cas de perte, de faire défaut
– Limiter les pertes, laisser courir les gains
– Accepter avec lucidité les passes difficiles (elles font partie du jeu et sont par conséquent inévitables).
Astérix
asterix j'ai quelque question de blaireau
SECTEUR si on parle de secteur il y en a 4 pareil pour tous? 0-34 34-10 10-9 9-0 ou un secteur c'est un quart du cylindre n'importe le quel?
si j'ai bien compris la base de la balistique est repérer quand la boule passe devant le secteur et compter le temps qu'elle met a faire un tour complet ?ou quand elle passe devant un numéro précis?
et si c'est sa on prend un secteur au pif ou on prend le secteur ou la boule c'est pose au dernier tirage?ou le secteur qui est devant le croupier au moment du lance?
pour la suite j'ai toujours rien compris mais feut commencer par le commencement
Les joueurs qui utilisent la " balistique" misent sur 4 numéros en général, mais la technique ne doit pas être évidente, et les méthodes en vente et les stages de formation sont plus ou moins sérieux
asterix j'ai quelque question de blaireau
Alors, ça y est, tu t'intéresses à la balistique ?... Très bien, très bien...
A pluch, pour quelques explications...
as
Les joueurs qui utilisent la " balistique" misent sur 4 numéros en général, ...
Hi Candide,
Il n'y a pas de règle absolue, cependant tu as raison, on mise généralement sur des zones couvrant de 2 à 7 numéros. Je connais quelqu'un qui ne mise jamais plus de deux numéros. Dans certains cas, on peut élargir en misant jusqu'à 12 numéros au maximum, notamment par le biais de transversales et/ou chevaux. Le tout c'est de choisir la méthode adéquate selon les conditions présentes à la table.
Avant de passer à l'attaque, il est nécessaire de faire une analyse de la table (boule/cylindre). L'élément primordial dont il faut mesurer les effets, c'est la distribution de la boule, après sa collision avec un obstacle. Cette distribution dépend entre autres du type, de la taille et du poids de la bille utilisée. Cette analyse statistique est facile à réaliser. Il suffit d'observer pendant une quinzaine de Coups le comportement de la boule, et de l'intégrer dans les pronostics. L'analyse préliminaire d'une table nécessite de 30 mn à 1 h, en moyenne. Parfois plus. Le mot d'ordre étant de ne jouer que si l'on décèle un avantage capable d'infléchir l'espérance de gain en sa faveur. Toutes les tables ne sont pas jouables ! Mais au moins, on le sait à l'avance grâce à l'analyse initiale. Et quand les conditions ne sont pas bonnes, soit on change de table, soit on va dans un autre casino !
as
Cette distribution dépend entre autres du type, de la taille et du poids de la bille utilisée
elle sont pas toutes pareilles les billes?
c'est quoi alor chaque croupier a sa bille perso?
chaque roulette a sa bille perso mais est-elle reguliérement changer???
malecal
Cette distribution dépend entre autres du type, de la taille et du poids de la bille utilisée
elle sont pas toutes pareilles les billes?
c'est quoi alor chaque croupier a sa bille perso?
Hey Léo,
pas beaucoup le temps aujourd'hui. Dans les jours qui viennent, je vais vous dévoiler une petite méthode balistique simplifée. Bon, c'est pas la panacée, c'est juste pour vous donner une "accroche" de départ. Je vais aussi vous fournir des indications utiles si ce n'est fondamentales, quant aux différents aspects à considérer. Et il y en a beaucoup ! Cela dit, je ne vais pas vous faire une formation de A à Z, juste vous aider à y voir plus clair. OK ?
Les billes ? Eh non leolo, elles ne sont pas toutes pareilles.
Il en existe différents types (Ivorène, Ivoire, Téflon sont les boules les plus répandues).
La densité et les propriétés d'une bille varient selon sa grosseur, son poids et le matériau. Et il est indispensable d'en tenir compte.
D'où l'analyse statistique préalable au jeu pour évaluer la distribution d'une bille donnée, utilisée sur une table donnée.
Bon, la suite pour bientôt...
as
chaque roulette a sa bille perso mais est-elle reguliérement changer???
Salut Malécal,
les tables disposent toujours de deux boules qui sont utlisées en alternance, au gré du chef de table ou du croupier. Elles peuvent aussi être remplacées par des neuves qui ne sont pas forcément identiques... C'est pour ça qu'il faut impérativement procéder à une analyse statistique de la distribution de la bille pour toute méthode à base physique (signature, balistique visuelle, PocketPC). Cela dit, il arrive dans certains casinos/certaines tables que la même boule soit utilisée pendant X jours, sans qu'elle soit changée.
as
histoire de compliquer les choses
la balistique visuelle ou le lancer de croupier , quelle differences?
bon , je connais un peu, mais comme la plupart des membres , ma lanterne ne brille pas de 1000 feux sur ces techniques
histoire de compliquer les choses
la balistique visuelle ou le lancer de croupier , quelle differences?bon , je connais un peu, mais comme la plupart des membres , ma lanterne ne brille pas de 1000 feux sur ces techniques
Salut Ourasi,
La différence entre la signature et la BV ?
Eh bien, comme son nom l'indique, la BV nécessite des relevés visuels, pris directement à la table, juste après le départ de la boule. Exemple : Durant un lancer, dès le 2ème passage de la boule devant un galet (obstacle) choisi comme point de repère, on note le numéro (ou un petit secteur de 2 à 3 numéros) qui se situe à cet instant précis à la hauteur du galet ... Puis on refait le même topo un peu plus tard, p. ex. au 5e passage de la bille devant le galet-référence. On note donc à nouveau le numéro qui se trouve sous le galet. En dernier, on relève le numéro sorti. Partant des deux premiers relevés (effectués au 2ème et 5ème passages de la bille devant le galet-référence), on mesure la distance qui sépare ces deux points. Lors des prochains coups (avec sens de rotation bille/cylindre identique), on reprend les mêmes mesures. Si, en suivant le même topo que précédemment, on décèle un schéma de lancer identique, c'est que le croupier travaille avec uniformité. Calculer la zone de chute probable, miser en conséquence. Voilà résumé une des techniques, mais évidemment tout ça demande une préparation. De plus, ce n'est qu'un exemple d'application, il en existe d'autres. Pour appréhender des méthodes plus pointues (à la Scott), cela nécessite des démonstrations sur une roulette (ou l'acquisition des cours).
Quant aux méthodes basées sur la signature du croupier (sans relevés visuels), il en existe là aussi différentes variantes. Comme ce mode d'application ne nécessite pas de relevés visuels pris au moment du lancer, c'est moins ardu à maîtriser. Enfin, on peut combiner avec bonheur les deux modes de paris, les possibilités sont nombreuses et variées. Une fois qu'on maîtrise les fondements, le reste n'est qu'une question de préparation et de rigueur.
as
la vache c'est pas envident,tu croit k'on y arrive avec sa?
http://fr.youtube.com/watch?v=Zf0ev4h-z ... re=related
Je complète la réponse à la question posée par Ourasi, qui souhaitait connaître les différences entre la balistique visuelle et la signature...
BALISTIQUE VISUELLE
La caractéristique principale de la BV c'est d'analyser le processus physique d'un lancer, puis d'en calculer les effets (secteur probable de chute de la boule sur le cylindre). La bille comme le rotor sont analysés en tant que projectiles, selon les lois de la balistique. Chaque lancer est traité de façon individuelle. Cette analyse s'effectue juste après le lancer de la boule, soit par l'indentification d'un modèle prédéfini décelé durant le lancer (à la Scott). Ou alors par des prises de temps (mesures) de la vitesse du rotor et de la bille, etc.
En résumé, la BV, c'est l'observation, l'analyse et le traitement d'un processus obéissant aux lois connues de la physique.
A suivre...
as
la vache c'est pas envident,tu croit k'on y arrive avec sa?
http://fr.youtube.com/watch?v=Zf0ev4h-z ... re=related
Salut ma biche,
Ahhh, qu'est-ce que je vois, là ? Tu m'as dégotté un Caro sur le Net ? Eh ben, t'as du flair, c'est le meilleur cylindre qui soit pour la base physique. C'est un modèle qui a été conçu fin des années '70, début des années '80. J'ai fait mes premières armes sur cette roulette, en 1981. Le Caro, avec une belle grosse bille de 22mm en ivoire, c'est du velours ! Un vrai régal pour le joueur physique (= joueur intelligent).
Dommage qu'il soit remplacé progressivement dans la plupart des casinos. Les casinos ouverts récemment en France proposent principalement le "John Huxley", modèle qu'on voit de plus en plus de nos jours... Cependant, il reste aussi encore pas mal de Caro dans nos casinos. Par contre, en Allemagne on en trouve presque plus.
Tin, toi tu trouves tjrs les meilleurs coups, hahaha.
Tschüss camarade.
as
je ne pense pas qu'il reste encore des billes en ivoire, la plupart (toutes?) sont en plastique
