Bonjour,
Le sujet a sûrement déjà été abordé mais si les anciens ou les experts de ce forum pouvaient faire un petit résumé, ça ne ferait peut-être pas de mal.
Quelqu'un a t-il lu le livre des Pelayos ?
Savez-vous quelle fraction du cylindre ils jouaient (le tiers? le quart?) ?
A t-on des chiffres sur le rendement de leur système (je ne parle pas du fric qu'ils ont amassé!) ?
Merci
Ça pourra peut être t'aider même si ça ne répond pas entièrement à ta question.
Pensez-vous que chaque cylindre de roulette puisse émettre sa propre signature ?
Ou bien tous cela obéis aux mêmes lois ……Les cylindre sont très fréquemment vérifié dans les casinos, pour la simple et bonne raison que même un léger déséquilibre peut conduire à d'énormes pertes pour le casino en question.
Dans les années 90 une famille "Los Pelayos" avait réussi à exploiter certains déséquilibre sur plusieurs cylindres dans des casinos européens.
"J’ai assez vite pu constater que, sur chaque table identifiée, des numéros sortaient plus souvent que d’autres. » Son ami Diego Pradera, professeur de statistiques, viendra confirmer ces tendances en réalisant une recherche en probabilités. « Pour que cette tendance ait une quelconque valeur de démonstration, il fallait recenser au moins 5 000 lancers de boule par roulette. » Un travail de titans que vont réaliser avec Gonzalo plusieurs membres de sa famille"
http://lospelayospoker.com/fr/index.php ... Itemid=133
Cependant à l'heure actuelle je ne pense pas que ce soit toujours le cas, qui plus est la mise en oeuvre relève de "l'impossible"
Ça pourra peut être t'aider même si ça ne répond pas entièrement à ta question.
Dans les années 90 une famille "Los Pelayos" avait réussi à exploiter certains déséquilibre sur plusieurs cylindres dans des casinos européens.
"J’ai assez vite pu constater que, sur chaque table identifiée, des numéros sortaient plus souvent que d’autres. »
Merci de ta réponse.
Cela confirme que les Pelayos jouaient un secteur.
J'aimerais en effet savoir quelle taille du secteur ils jouaient, si cette taille variait en fonction des informations qu'ils avaient obtenues etc...
Salut,
Le bias peut concerner un secteur de la roue mais aussi un numéro en particulier.
Il suffit d'un tout petit défaut de conception, une petite imperfection sur une séparation par exemple pour que la boule aille plus souvent dans le 32 plutôt que dans le 15.
Bien sûr le casino qui a eu vent de cette histoire a de nos jours un programme "wheel analysis" relié à chaque table et qui les alerte en cas d'une distribution anormale; ils sont donc au courant bien avant le joueur qui récolte les spins pour le savoir.
Bizarrement j'ai entendu que certaines équipes exploitent encore cette approche physique dont je ne connais pas toutes les particularités.
Salut AR,
Le bias peut concerner un secteur de la roue mais aussi un numéro en particulier.
Il suffit d'un tout petit défaut de conception, une petite imperfection sur une séparation par exemple pour que la boule aille plus souvent dans le 32 plutôt que dans le 15.
Merci pour ta réponse.
Tu auras peut-être deviné la suite que j'avais dans les idées.
Même avec un système donnant un avantage de 0.5%, le système ne me paraît pas viable car il faut jouer le 7000ème de sa banque pour un numéro plein.
Or Les Pelayos (ou tous les joueurs de biais) doivent jouer des numéros pleins.
Ta réponse indique qu'ils étaient probablement capables de jouer sur un secteur réduit.
Malgré cela, je reste plutôt sceptique devant une telle mise en oeuvre et une telle réussite, compte tenu également de la lenteur du jeu en réel.
Quelque chose me dit que les Pelayos devaient utiliser d'autres techniques, stratagèmes ou artifices.
Malgré cela, je reste plutôt sceptique devant une telle mise en oeuvre et une telle réussite
Pendant que le petit Glups, notre bleu de service (mais qui, néanmoins, ne rate jamais une occasion pour nous demontrer son immense savoir et etaler sa confiture, tout en nous rappelant que nous sommes tous des cons puisque la roulette est un jeu a esperance mathematique negative), pendant que le petit Glups disais-je, restait " plutôt sceptique devant une telle mise en oeuvre et une telle réussite", les Pelayos reussirent tranquillement a gagner plus de 350.000 euros par an pendant 4 ans de suite (soit 250 million de pesetas, pfff, une misere) , avec leur systeme de roulette, principalement dans les casinos de Madrid.
Un film entier leur fut consacré, dont voici une image :
Salut les gars
Quelque chose me dit que les Pelayos devaient utiliser d'autres techniques, stratagèmes ou artifices.
Oui, ils ont amassé une grosse fortune et je pense qu'ils utilisaient le même principe que le casino pour aplanir les fluctuations qui consiste à jouer sur plusieurs tables où ils avaient repéré un Bias.
Car même avec son avantage de 2.7, le casino lui aussi subit des fluctuations, d'ou son intérêt d'ouvrir plusieurs tables pour les aplanir. Pour le joueur c'est plus compliqué car il doit monter une équipe soudée, très soudée (car dès que l'argent entre en jeu on sait bien souvent ce que ça donne) et je pense que c'est la raison pour laquelle il a choisi ses proches.
Aussi au temps de son approche, les casinos n'étaient pas avertis comme ils le sont aujourd'hui et les roues étaient bien moins contrôlées qu'à l'heure actuelle. Il n'y a qu'à s'approcher de la table avec un téléphone portable de nos jours pour les voir réagir, chose qu'ils n'auraient pas fait auparavant. Il évolue et prend des mesures dès qu'il prend conscience du potentiel danger.
Car même avec son avantage de 2.7, le casino lui aussi subit des fluctuations
Tout a fait, il arrive que certaines tables de roulette soient perdantes certains soirs.
Il n'y a qu'à s'approcher de la table avec un téléphone portable de nos jours pour les voir réagir.
Une fois j'ai simplement posé mon briquet en argent pres du cylindre d'une roulette a Atlantic City, pour sortir mon argent de mes poches, et c'est tout juste si on ne m'a pas passé les menottes, et je te parle des annees 80 la !
Maintenant meme les Ipods sont interdits ici aux tables de jeux.
Bon allez, dodo maintenant
pendant que le petit Glups disais-je, restait " plutôt sceptique devant une telle mise en oeuvre et une telle réussite", les Pelayos reussirent tranquillement a gagner plus de 350.000 euros par an pendant 4 ans de suite
Et des années après, fort de tout cet héritage, ainsi parla le grand Roulex:
Donc avec un capital de 1.000 euros par exemple tu dois miser 5 euros au premier coup (0,5% de 1.000) , et ce quel que soit le jeu que tu joues d'ailleurs, Pile ou Face, Rouge/Noir, les numéros pleins ou pierre papier ciseau
et il ajouta sans sourciller:
Supposons qu'un joueur arrive avec 100 dollars dans ses poches et qu'il joue a 1 dollar le numero (je simplifie), en misant toujours sur le même numero. Avec ses 80 boules a l'heure un joueur n'aura qu'a jouer pendant 5 heures pour perdre plus de 21% de son capital.
S'il joue pendant 10 heures c'est plus de 42% de son capital qu'il perd, en moyenne.
On est donc loin, tres loin des 5,26% que tout le monde s'imagine perdre a la longue a la roulette américaine.
et comme cela ne suffisait pas:
En fait le rendement d'un systeme est hyper simple a calculer : c'est le rapport entre le montal total des mises déposées sur le tapis et ton capital final.
Immense Roulex, c'est ce que tu as retenu des Pelayos et autres grands joueurs ?
Sacré Boulex!
je pense qu'ils utilisaient le même principe que le casino pour aplanir les fluctuations qui consiste à jouer sur plusieurs tables où ils avaient repéré un Bias.
et .... une équipe soudée, très soudée.
AR, tu avances deux très bons arguments.
Dans un jeu à espérance positive, le jeu en équipe offre en effet plusieurs avantages (même s'il a aussi l'inconvénient que tu évoques, gommé dans le cas des Pelayos, par l'aspect familial de l'entreprise).
Il permet, entre autres, de jouer sur plusieurs tables comme tu le dis.
Cependant, devant la difficulté de trouver déjà une table biaisée, j'ai un peu de mal à en imaginer à profusion .
Pour toutes ces raisons (mise optimale, taille du secteur, lenteur du jeu, difficulté supposée à multitabler, etc...), je pense que les Pelayos devaient avoir d'autres cordes à leurs arcs.
Bonjour à toutes et à tous,
je ne vois pas comment vous pouvez spéculer sur le jeu des Pelayos, vu que vous ignorez tout de leur méthode.
La seule information que je possède, et encore, je n'en suis pas sûr, c'est l'hypothétique défaut d'usure des cylindres.
Ne sachant pas comme ce défaut se manifeste, il est peu probable qui nous puissions reconstituer cette méthode.
Et en admettant qu'il s'agisse de cela, pourquoi ont-ils été les seuls à remarquer ce défaut ?
Je ne crois pas qu'il y a que cette famille en Espagne qui s'intéresse au jeu de la roulette.
Donc, ils ne sont pas les seuls à relever les permanences et à étudier ceux-ci en recherchant des méthodes applicables.
C'est exactement le même problème que le fait divers qui s'est passé à Nice en 1966, qui fut relaté par Pierre Morichau en 1967, et dont un livre fut écrit en 1976 par Norman Leigh et qui s'intitule "treize contre la banque". Le livre n'a pas été écrit par l'auteur de cet exploit. On ne sait rien sur la méthode qui a été utilisé mais on continue de spéculer sur Labouchère inversé alors que cette méthode est perdante.
Faite une simulation où, par exemple, vous prenez simplement trois numéros contigües sur le cylindre auxquels vous donnez une probabilité supérieur à la normale, mais pas trop importante. Je ne suis pas sûr que cet avantage puisse vous donner sur le long terme un quelconque profit.
Donc ne connaissant pas la cause de ce biais hypothétique, il est tout aussi hasardeux de parler aujourd'hui de reproduire la même performance.
@+
je ne vois pas comment vous pouvez spéculer sur le jeu des Pelayos, vu que vous ignorez tout de leur méthode.
Il ne s'agit pas forcément de spéculer.
Les Pelayos ont écrit un livre.
Ils doivent bien un peu décrire leurs techniques et pas seulement parler de leur performance.
Par exemple sur le lien suivant http://www.casino-zen.com/histoire-Los- ... lette.html, on peut lire par exemple:
« J’avais raison. Assez rapidement, j’ai remarqué que chaque roulette avait des numéros qui sortaient plus souvent que d’autres. Mais la tendance observée n’avait pas valeur de démonstration. Pour que ce soit le cas, il fallait recenser au moins 5 000 lancers de boule par roulette. »
Soit une quinzaine de jours d’étude par machine. Pour cela, Gonzalo fait appel aux membres du clan familial. La flotilla - la flottille - ne tarde pas à se mettre en place. Aux commandes : Ivan, le fils, entouré de plusieurs cousins. Tous des Pelayo âgés d’une vingtaine d’années. Déploiement autour des tables de jeu. Chaque roulette est observée avec attention. La moindre rayure est une information capitale permettant d’identifier l’appareil. Los Pelayos sont présents de l’ouverture à la fermeture du casino. Douze heures par jour avec des relèves toutes les six heures. Les résultats sont consignés sous l’oeil circonspect des chefs de salle. Les listes interminables de chiffres sont ensuite transmises à Gonzalo qui en tire des statistiques, recherche les probabilités de victoire. Son objectif : prendre l’avantage sur le casino.
Je connais casino-zen et j'ai déjà lu cet article.
Il est bien dit que certains numéros sortent plus fréquemment que d'autres.
Question : est-ce dû aux aléa des résultats ou est-ce dû à l'usure du cylindre ?
Répondre à cette question revient à supprimer le hasard dans les échantillons que les Pelayos font effectuer dans les casinos.
Oui, pour ce faire, ils ont besoin d'un statisticien !
Mais que recherche-t-il vraiment ?
Jouer systématiquement à masse égale le secteur en question, n'est pas une solution car il faut que cette attaque offre une rentabilité supérieure à la probabilité provoqué par l'usure du cylindre.
Prenons un exemple : un secteur de trois numéros.
A chaque coup, le joueur mise trois jetons, un sur chacun des trois numéros du secteur favorable.
Un jeton, en cas de gain au trente-sixième coup, donne un bénéfice nul !
Trois jetons, en cas de gain de l'un deux, donne un bénéfice nul au douzième coup.
Donc le système est rentable si la probabilité du gain est > 1/12.
Une telle probabilité n'aurait jamais été remarqué dans les casinos d'Espagne ?
Je ne crois pas que cette approche, très simpliste, soit la solution de leur méthode.
@+
Bonsoir,
je ne vois pas comment vous pouvez spéculer sur le jeu des Pelayos, vu que vous ignorez tout de leur méthode.
On ignore pas tout... tu peux trouver des logiciels qui le calcule pour toi...
La seule information que je possède, et encore, je n'en suis pas sûr, c'est l'hypothétique défaut d'usure des cylindres.
En partie, car il commence avec cette réflexion. Aucune machine construite par l'homme ne peut être absolument parfaite. Même à la Nasa, il leur arrive de faire des imperfections dans la conception. Donc il est fort possible que ce soit aussi le cas en ce qui concerne la roulette. Cela concerne donc l'usure mais aussi un défaut de conception.
Et en admettant qu'il s'agisse de cela, pourquoi ont-ils été les seuls à remarquer ce défaut ?
Il y en a bien d'autres! comme Joseph Jagger par exemple...
Pour ma part je pense qu'ils jouaient des numéros (toujours les mêmes) , pas forcement des secteurs.
@Glups Et encore même dans la famille ça peut parfois dérailler!
Imagine juste une séparation ainsi par exemple:
/I < le petit défaut invisible à l'oeil nu ici sur la séparation fera aller la boule plus souvent à gauche
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edit pour Artemus: Pour l'origine d'un bias, j'ai lu un post sur un autre forum que je trouvais intéressant et les origines sont très nombreuses parfois même éphémères.