Le retrait de PMU du pari mutuel hors ligne et sa concentration sur les paris en ligne, le poker et le commerce international ont permis de compenser la baisse de 3% dans l’historique verticale du groupe français comme les conditions économiques difficiles continueront à influer sa clientèle traditionnelle à travers la France en 2013.
Le groupe, qui se décrit comme le site numéro un de la France dans l’ensemble pour les jeux et paris, a enregistré une hausse de 22,4 % des mises sur les paris en ligne à 199 millions € grâce à la forte participation du championnat de la Ligue 1 de football du pays et une hausse de 10 % dans les mises dans le poker en ligne à 570 millions € en 2013.
Les revenus bruts des jeux pour les paris en ligne ont augmenté de 20,7 % à 38,5 millions € et ont augmenté de 19,5 % pour le poker en ligne à 21,6 millions €, ce qui permet à « PMU de renforcer sa position de numéro 3 » sur le marché du poker en ligne français derrière PokerStars et Winamax. Les mises pour le pari mutuel en ligne ont baissé de 3 % à € 943.2 millions.
Les paris internationaux placés sur les courses PMU via ses offres de syndication hors de France ont augmenté de 93,6 % à 638.3 millions € et ont permis de compenser la baisse de 5,3 % à 7,9 milliards € dans les mises à travers ses points de vente. Dans l'ensemble, les mises de courses de chevaux ont chuté de 1,8% à 9,6 milliards € avec des recettes brutes des jeux haussant de 0,2 % à € 2,48 milliards en 2013.
Philippe Germond, président de PMU, a déclaré que malgré le climat économique difficile « PMU a réussi à augmenter son chiffre d'affaires brut des jeux » et n’est pas défaitiste sur la baisse de l'activité des courses de chevaux. « La réponse du PMU a été d'investir massivement dans l'innovation numérique et le réseau de vente au détail à travers son projet PMU 2020. Le choix stratégique visant à accroître le développement international des courses de chevaux pari mutuel et les paris en ligne et le poker croissants en France ont contribué à la bonne performance » globale du groupe.
L'industrie des courses de chevaux français dépend des contributions de PMU pour ses 70 000 emplois et sous-secteurs associés. En 2012, le groupe a remis 865 millions € pour ces postes et la maintenance de l'hippodrome, des prix en argent et organisation d'événements.