Selon une étude réalisé par Francis Merlin, quelque 2700 sites illégaux de jeux en ligne pourraient ainsi être encore en activité après l’ouverture du marché des jeux d’argent et de hasard prévue pour le mois de juin, cette concurrence résulterait de plusieurs raisons, l’interdiction de certains jeux, des contraintes réglementaires et du niveau de fiscalité rapporte le délégué général du Salon des jeux en ligne (Monaco IGaming Exchanges) prévu du 11 au 13 octobre dans la principauté.
Il estime la perte du chiffre d’affaire du marché français à environ 450 millions d’euros liée aux sites illicites pour l’année suivante et estime à 34 millions d'euros la perte de recette fiscale. Toujours selon son étude, un grand nombre de joueurs seraient tentés de continuer à parier sur les sites qui ne garantiraient pas l’agrément délivré par l’Arjel, sans compter les joueurs qui poursuivront de jouer au Bingo ou au Casino, jeux qui reste à l’écart de la loi.
Pour limiter l’impact de sites hors-la-loi dans le marché français, le meilleur moyen serait de diminuer les contraintes et les inconvénients d’ordre fiscale, ce qui inciterait les opérateurs à se rapprocher de l’Arjel et ainsi obtenir les licences obligatoires. Cela permettrait aussi d’offrir une offre de jeux plus large, et les joueurs délaisseraient les sites illégaux. L’étude estime qu’en France, les opérateurs légaux vont être lourdement pénalisés, car les sites ne respectant pas la loi, ne seront pas soumis aux mêmes règles du marché français, règles très couteuse à mettre en place, avec des investissements publicitaires élevés.
L’étude garantie que les mesures mise en œuvre en France pour lutter contre les sites illicites, sont les plus répressives au monde, (prison, amende, blocage de sites…) mais insiste qu’aucune de ces mesures n’a prouvé une réel efficacité, en comparaison aux autres pays qui appliquent ces mêmes mesures.
L’étude révèle qu’actuellement, la fréquentation des sites illégaux concerne 2 millions de personnes, ce qui représente pour la France, une perte des recettes d’environ 1,5 milliard d’euros, ainsi qu’une perte de recettes fiscales d’à peu près de 112 millions d’euros.
Bono