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jeux d'argent : France Grèce Suede condamnés par UE

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Libre prestation des services: la Commission prend des mesures pour lever les obstacles à la prestation de services de paris sportifs en France, en Grèce et en Suède

Libre prestation des services: la Commission prend des mesures pour lever les obstacles à la prestation de services de paris sportifs en France, en Grèce et en Suède.

La Commission européenne a pris des mesures afin de mettre un terme à certaines entraves à la libre prestation des services de paris sportifs en France, en Grèce et en Suède. Après avoir examiné les réponses de la France et de la Suède aux lettres de mises en demeure envoyées en avril et octobre 2006 (voir IP/06/436 et IP/06/1362), la Commission a officiellement demandé à ces deux pays de modifier leur législation. Les demandes officielles prendront la forme d’«avis motivés», qui constituent la deuxième étape de la procédure d’infraction prévue à l’article 226 du traité CE. En l’absence de réponse satisfaisante dans un délai de deux mois, la Commission pourra saisir la Cour de justice des Communautés européennes. Par ailleurs, la Commission a décidé d’envoyer à la Grèce une demande officielle de renseignements sur les restrictions que la législation nationale impose à la prestation de services de paris sportifs. Cette demande prend la forme d’une lettre de mise en demeure, la première étape de la procédure d’infraction prévue à l’article 226 du traité CE. La Grèce dispose d’un délai de réponse de deux mois.

France et Suède

Les précédentes lettres de mise en demeure de la Commission avaient pour but de vérifier si les restrictions concernées étaient compatibles avec l’article 49 du traité CE, qui garantit la libre prestation de services. La Commission a estimé que ces restrictions n’étaient pas compatibles avec le droit communautaire existant et que les États membres n’avaient pas démontré que les mesures qu’ils ont prises pour limiter la libre prestation de services de paris sportifs sont nécessaires, adéquates et non discriminatoires. En outre, de l’avis de la Commission, les organismes nationaux existants ne peuvent être considérés comme étant sans but lucratif puisqu’ils sont soumis à des objectifs stricts en matière de chiffre d’affaires annuel et qu’ils font souvent appel à des points de vente privés pour commercialiser leurs divers services de paris. La Commission a examiné la prestation transfrontalière de services de paris sportifs, mais aussi des questions telles que la publicité et le parrainage.

En France, les dispositions législatives nationales qui font actuellement l’objet d’un examen par la Commission ont mené à des menaces de poursuites et à des condamnations pénales de directeurs de sociétés de paris sportifs titulaires de licences dans d’autres États membres. Ces dispositions ont également influé sur des accords de parrainage dans le domaine du football et plus récemment, elles ont mené à l’exclusion d’une équipe cycliste de certaines courses.

Grèce

De même que pour les précédentes affaires de paris sportifs, la Commission souhaite vérifier si les mesures nationales concernées sont compatibles avec l’article 49 du traité CE, qui garantit la libre prestation de services.

Contexte

La décision de la Commission de vérifier la compatibilité des mesures en question avec le droit communautaire est fondée sur les plaintes de certains prestataires de services contre dix États membres et sur les informations recueillies par les services de la Commission. À l’exception de l’Autriche, où la plainte porte sur la législation des casinos, toutes les plaintes concernent les restrictions qui s’appliquent à la prestation de services de paris sportifs, notamment l’obligation d’obtenir une concession ou une licence d’État et ce, même pour un prestataire titulaire d’une licence en bonne et due forme dans un autre État membre. Dans certains cas, des restrictions s’appliquent également à la promotion ou à la publicité des services, ainsi qu’à la possibilité, pour les citoyens de l’État membre concerné, de participer aux paris. La Commission a discuté avec tous les États membres des restrictions qui ont été imposées et elle a été satisfaite des réponses positives qu’ont fourni certains d’entre eux, notamment l’Italie et l’Autriche. D’autres discussions sont prévues, l’objectif étant de parvenir pour tous les États membres à des solutions satisfaisantes et concrètes.

Selon un précédent arrêt de la Cour de justice des Communautés européennes, toute restriction répondant à des objectifs d’intérêt général tels que la protection des consommateurs doit être «cohérente et systématique» dans la manière dont elle limite les activités de paris. Un État membre ne peut invoquer la nécessité de limiter l’accès de ses citoyens aux services de paris si, dans le même temps, il les incite à participer aux loteries nationales, aux jeux de hasard ou aux paris qui bénéficient aux finances de l’État.


   
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