La roulette est mathématiquement imbattable, sinon il y a longtemps que les casinos auraient fait faillite.
Aucun système mathématique n'étant en mesure de battre la roulette, voici un lien qui regroupe les méthodes commerciales vendues à ce jour à des prix quelquefois défiant toute concurrence pour certaines d'entre elles :
Donc, plutôt que de payer 10$ ou 10 000$ (si, si, certains poussent le bouchon jusqu'à ces extrémités) pour acheter l'un de ces système, autant les utiliser gratuitement si le coeur vous en dit.
Vous verrez que ces systèmes ont pour la plupart des théories plus ou moins élaborées sur les moyens de battre le hasard.
Leurs seul avantage et qu'ils auront le mérite de vous amuser un peu aux tables de roulettes mais ne comptez pas sur eux pour avoir l'avantage sur le casino sur une longue période : plus vous jouerez, plus le casino prendra l'avantage sur vous.
J'espère que cette première entrée en matière sur le sujet vous aura permis de vous amuser.
Bonnes lectures.
Ovni
À la limite on pourrait dire que le jeu se résume à 2 choix : le rouge ou le noir. Et dire que cette simplicité cache en elle même tant de complexité. Difficile à concevoir, non ?
Avez vous déjà, en regardant les chances simples sortir, été capable de ne pas voir de motifs (patterns en anglais) ? Il est presque impossible pour notre cerveau de voir autre chose que des motifs. Je n'y arrive toujours pas. À chaque fois je vois un motif reconnaissable. Et parce qu'on voit des motifs, on invente des systèmes. Je vais donc étudié le zen pour me libérer l'esprit du connu La roulette c'est un piège à con.
Avez vous déjà, en regardant les chances simples sortir, été capable de ne pas voir de motifs (patterns en anglais) ? Il est presque impossible pour notre cerveau de voir autre chose que des motifs. Je n'y arrive toujours pas. À chaque fois je vois un motif reconnaissable.
Arte,
C'est pour la simple raison que tu as, consciemment ou non, entrainé ton cerveau à reconnaître ces patterns. C'est d'ailleurs un mode de fonctionnement normal du cerveau.
Beaucoup d'études ont été et sont faites à ce sujet.
Elles montrent ainsi qu'on peut conditionner son cerveau sur une nouvelle habitude ou à reconnaître un nouveau schéma. En gros cela prend environ 3 semaines de pratiques assez intensives.
Vaste sujet très intéressant.
La roulette est mathématiquement imbattable, sinon il y a longtemps que les casinos auraient fait faillite.
Aucun système mathématique n'étant en mesure de battre la roulette, voici un lien qui regroupe les méthodes commerciales vendues à ce jour à des prix quelquefois défiant toute concurrence pour certaines d'entre elles :
http://www.freeadultstuff.us/gamble/302 ... 20FREE.htm
Donc, plutôt que de payer 10$ ou 10 000$ (si, si, certains poussent le bouchon jusqu'à ces extrémités) pour acheter l'un de ces système, autant les utiliser gratuitement si le coeur vous en dit.
Vous verrez que ces systèmes ont pour la plupart des théories plus ou moins élaborées sur les moyens de battre le hasard.
Leurs seul avantage et qu'ils auront le mérite de vous amuser un peu aux tables de roulettes mais ne comptez pas sur eux pour avoir l'avantage sur le casino sur une longue période : plus vous jouerez, plus le casino prendra l'avantage sur vous.
J'espère que cette première entrée en matière sur le sujet vous aura permis de vous amuser.
Bonnes lectures.
Ovni
Ovni,
Tiens, revoici la liste des 300 et quelques systèmes qui reviennent. Mais c'est sympa de redonner le lien.
Quelques remarques, sans polémique aucune.
A part l'une ou l'autre exception, toutes ces méthodes sont des méthodes simples, élémentaires, basées sur des théories tout aussi élémentaires, et, pour certaines, totalement farfelues. Inutile d'aller chercher plus loin les raisons de leur échec.
Sur quoi te bases-tu pour affirmer que la roulette est mathématiquement imbattable ? L'existence des casinos ? Un peu léger comme argument.
Et puis, cela veut dire quoi "mathématiquement" ? Et en admettant même, cela ne veut pas pour autant dire qu'il n'est pas possible d'en retirer des profits. L'essentiel des pertes (je ne dis pas toutes) subies par les joueurs ne proviendraient-elles pas de l'organisation et de l'ambiance mises en place par les casinos ?
Des arguments plus développés seraient les bienvenus.
Par mathématiquement imbatable, il s'agit bien evidemment de son esperance mathematique invariablement negative à l'encontre du joueur.
En jouant un numéro plein, vous avez 1 chance sur 37 de toucher 36 fois votre mise initiale. En misant 10 euros, votre espérance de gain est donc :
-10+(10*36)/37 = -0.27, soit une EM negative.
L'ambiance est également là pour favoriser le casino.
Ovni.
Des arguments plus développés seraient les bienvenus
Personnellement, je pense que la meilleur méthode en est une où le joueur passe un minimum de temps au casino. Donc, tous les systèmes basés sur les dormants ou les chiffres qui sont en retard sont à proscrire.
Mon approche préférée est celle qui consiste à suivre le leader du moment et à profiter de son élan momentanément. Ensuite, on quitte.
Également, il faut trouver le nombre optimal de chiffres à jouer. À date, je n'ai rien trouvé de mieux que 18. En bas de 18, il y a le risque trop élevé de subir l'effet de la fluctuation ou variance. Mais rassurez-vous peu importe le nombre de chiffres joués l'avantage du Casino reste le même donc autant choisir une quantité qui va nous permettre d'atteindre notre objectif dans un temps très court. Donc, à proscrire tous les systèmes qui misent avec des quantités inférieures à 18.
Personnellement, je pense que la meilleur méthode en est une où le joueur passe un minimum de temps au casino. Donc, tous les systèmes basés sur les dormants ou les chiffres qui sont en retard sont à proscrire.
Mon approche préférée est celle qui consiste à suivre le leader du moment et à profiter de son élan momentanément. Ensuite, on quitte.
Arte,
D'une manière générale, je pense aussi que moins longtemps on joue et moins de capital on engage, mieux c'est (avec la nuance que je précise dans ma 2ème remarque ci-après). Et ceci est vrai pour tout type de sélection des coups à jouer. Maintenant, que l'un préfère jouer les dormants et l'autre les leaders est une affaire de goût personnel. Pour moi, comme il n'y a aucune raison de privilégier l'une ou l'autre situation, je préfère un mixte des différents cas de figure.
Également, il faut trouver le nombre optimal de chiffres à jouer. À date, je n'ai rien trouvé de mieux que 18. En bas de 18, il y a le risque trop élevé de subir l'effet de la fluctuation ou variance. Mais rassurez-vous peu importe le nombre de chiffres joués l'avantage du Casino reste le même donc autant choisir une quantité qui va nous permettre d'atteindre notre objectif dans un temps très court. Donc, à proscrire tous les systèmes qui misent avec des quantités inférieures à 18.
Sur ce point, je ne suis pas tout à fait d'accord. N'oublie pas la loi d'équivalence des chances et des figures. Tout est une question d'horizon temporel. Ceci est vrai sur le long terme évidemment. Par contre, sur le court terme, oui la variance est importante et pour la limiter, il est de fait préférable de trouver le bon équilibre entre la quantité de numéros à jouer et les mises qu'on accepte de déposer sur le tapis. Les 2 sont intimement liés. Là aussi, c'est une question de goût personnel.
Par mathématiquement imbatable, il s'agit bien evidemment de son esperance mathematique invariablement negative à l'encontre du joueur.
En jouant un numéro plein, vous avez 1 chance sur 37 de toucher 36 fois votre mise initiale. En misant 10 euros, votre espérance de gain est donc :
-10+(10*36)/37 = -0.27, soit une EM negative.
L'ambiance est également là pour favoriser le casino.
Ovni.
Ah ! l'espérance mathématique de profit (il faut préciser) qui est négative : l'argument classique et tout aussi invariable
Et bien, je suis désolé, je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'exposé simple de cet argument.
En effet, D'où vient cet argument ? Certes, de la théorie des probabilités. Cela est incontestable et, dans le cadre de la théorie, cet argument est correct.
Pourquoi ?
Je vais schématiser pour faire court (désolé pour les puristes).
La théorie des probabilités, comme toute théorie déductive, est basée sur un ensemble d'axiomes (les axiomes de Kolmogorov, juste pour préciser). De ces axiomes, on déduit des théorèmes. De ces théorèmes et de définitions, on déduit des lois et leurs caractéristiques. Tous ces théorèmes et toutes ces lois sont correctes (tant que, évidemment, les démonstrations sont correctes) dans le cadre des axiomes de départ.
Maintenant, on applique cette théorie à des phénomènes réels, par exemple la roulette. Pour cela, on réalise des mesures statistiques. Toutes les observations statistiques faites jusqu'à présent montrent que certaines lois probabilistes collent bien à ces observations. Peut-on en déduire que la roulette obéit vraiment à ces lois ? Et bien, non. Et on ne peut pas le démontrer. Tout ce que l'on peut dire c'est que cette théorie est pour l'instant la meilleure à notre disposition. D'ailleurs, certains phénomènes, notamment à court terme, s'expliquent mal par les probabilités. Rien ne dit, comme dans de nombreuses autres disciplines scientifiques, qu'il n'y aura pas un jour une théorie meilleure qui expliquera encore mieux les phénomènes observés à la roulette. Et dans ce sens, on dira alors que cette nouvelle théorie est plus juste que l'ancienne. Et cette nouvelle théorie pourrait peut-être permettre d'élaborer des stratégies de jeu avec des probabiltés qui nous seraient favorables. La théorie juste, avec un grand J, est la théorie ultime qui expliquerait tout sur la roulette et qui permettrait de prédire le numéro qui va sortir, à tous les coups. Ce serait alors la fin de ce jeu, tel qu'on le connaît.
Ne confondez donc pas une théorie correcte et une théorie juste. Toute la confusion vient de là. Et de cette confusion vient également souvent une mauvaise compréhension et un mauvais usage des statistiques et probabilités.
J'espère que je n'ai pas été trop rébarbatif.
azgj2 tu as écrit :
Maintenant, que l'un préfère jouer les dormants et l'autre les leaders est une affaire de goût personnel.
Si tu avais joué davantage avec les leaders tu ne dirais pas cela. Un chercheur sur G.G. du nom de Bliss à publié ce commentaire qui pourra t'apporter un éclairage nouveau. Les tests que je fais et que j'ai fait le confirme donc j'en conclu qu'il y a une différence mesurable.
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HOW LONG ARE YOU IN THE LEAD?
Let's return to the idea of a long sequence of tosses, and look at the cumulative numbers of heads and tails. At any stage, either H or T leads, or we have equality. Equality can only occur after an even number of tosses. How long might we have to wait for equality? How often will the lead change? Looking backwards from the end, when was the last time we had equality? The answers to such questions are very different from what most people think.
Be prepared to be surprised. William Feller, whose work inspired a generation of probabilists, was himself astonished. The first edition of his book, in 1950, was intended to be readable by non-mathematicians, so as to develop the reader's intuition about chance. His preface includes "The results concerning fluctuations in coin-tossing show that widely held beliefs...are fallacious. These results are so amazing and so at variance with common intuition that even sophisticated colleagues doubted that coins actually misbehave as theory predicts".
If you do not equalize early on, it might well take a very long time. But when you do equalize, the subsequent path is independent of what happened earlier. That means that half the time you equalize again after 2 more tosses-and then perhaps another equalization follows in 2 further tosses. Returns to equal numbers tend to cluster together, with longer gaps in between. But in this sequence of coin tossing, there is now a nasty twist: the *average* time you have to wait for the first return to equality is *infinite*, so extremely long waits will certainly occur.
HOW OFTEN WILL THE LEAD CHANGE?
Let's be clear about what we mean by a change of lead at a particular time. Two things must happen:
(1) At that time, the totals of H and T are exactly equal.
(2) Whichever of H and T was in the lead at the previous toss, the other takes the lead at the next toss.
So the lead can only change at an even number of tosses, although we need to look one toss ahead. Because of this, we can eliminate any ambiguity by stopping to count the number of lead changes only after an *odd* number of tosses. That seems a sensible convention to adopt.
Before you read on, pause now to think how often the lead might change. Here are two specific problems: firstly, for a sequence of 101 tosses, on which of three alternatives would you place your money:
* four or fewer changes of lead?
* five to nine lead changes?
* ten or more lead changes?
Secondly, consider a sequence of 20001 tosses. Make your guess as to the *most likely* number of lead changes over that whole period. To give you a clue, I offer the free information that average number of lead changes in this long sequence is about 56...
Le point suivant doit être noté et retenu:
It is *more likely* that the lead between H and T *never* changes hands than any other specified number of changes. Further, if you look at the alternatives of 1,2,3... changes of lead, the probabilities *decrease* steadily: one change is more likely than two, two changes are more likely than three, and so on.
All of the results I have just stated follow from one remarkable formula. The formula relates the number of changes of lead during the whole sequence to the total number of heads in the experiment. That in itself is quite astonishing, as the former needs information on what happened at every single toss, whereas for the latter we require only the totals at the end.
**The chance of exactly X lead changes is twice the probability that heads is 2*X + 1 ahead at the end.**
Take the example of 101 tosses. According to the formula, with X = 0, the chance of *no* changes of lead over the whole sequence is twice the probability that heads leads by one at the end, i.e. twice the probability of 51 heads and 50 tails. Take X = 1; we see that the chance of *one* change of lead is twice the probability heads lead by 3,i.e. of 53 H and 49 T. And the chance of *two* lead changes is twice the probability of 53 H and 48 T, and so on. These chances decrease as I claimed, with the biggest probability at zero changes of lead. This property applies to any number of tosses, not just 101.
You can now check how you would have fared with your bet. Up to four lead changes will occur 68% of the time, five to nine about 27%, and ten or more a miserable 4-5%. In fact, in 31% of all such experiments, the lead will not change more than once! Don't feel too discouraged if your guess was way too high-so was mine. You are likely to find many takers at even money if you offered to bet on four or fewer lead changes in 101 tosses; and you can expect to win such bets more than two times in three.
À RETENIR et à coller sur votre réfrigérateur
In fact, in 31% of all such experiments, the lead will not change more than once!
S'il y a un système qui peut réellement gagner à la roulette ce n'est pas dû à une affaire de goût personnel mais plutôt à une stratégie qui s'appuie sur des faits mathématiques mesurables. Donc, la voie est dans les leaders.
Arte,
Ce texte de Feller est un grand classique et, dans les grandes écoles, on l'étudie à fond.
Il n'y a là rien d'exceptionnel. Si tu le lis bien attentivement, tu feras les constatations suivantes :
1. Par prudence, il utilise toujours le conditionnel, ou des termes comme "chances are ...", "is more likely than ...", etc. Car lui, il savait, précisément, la différence entre une théorie correcte et une théorie juste. Donc il n'affirme rien de définitif, que des constatations d'expérience.
2. Il reconnaît, finalement, la possible existence de tendances, mais sans pouvoir en expliquer la raison. Et que finalement, la pièce lancée pourrait ne pas se comporter comme la théorie le prédit. Est-ce la pièce qui a un mauvais comportement ou la théorie qui n'est pas suffisante ? J'ai mon opinion. N'oublie pas que dans tout système réel, il peut y avoir des inefficiences mal expliquées ou pas expliquées du tout par les théories. (Ce sont des sujets très étudiés en bourse, qui permettent de développer des théories plus fines, plus justes, mais plus complexes aussi. Mais cela reste encore à faire pour la roulette. Et dans cette optique, j'abonde volontiers dans le sens de certaines réflexions de Stan, incomprises de beaucoup.).
3. La conclusion à laquelle il arrive, celle que tu indiques de retenir, (même si elle s'écarte parfois quelque peu de la théorie) n'est pas fondamentalement différente ou contradictoire avec ce que prédit la loi de fréquence des figures. Mais ce sont justement ces différences qui laissent à penser qu'il pourrait y avoir une meilleure théorie explicative.
4. De ses constatations, oui, on peut arriver à faire plus souvent des paris gagnants que perdants. Mais le bougre, il était prudent comme un Sioux. Il n'a pas dit que ces paris gagnants seraient profitables ! C'est autre chose.
5. Relis-moi bien. Je n'ai pas dis qu'une méthode gagnante était une affaire de goût personnel. Tu déformes mon propos.
6. Des "faits mathématiques mesurables" ? Mais te rends-tu compte de ce que tu dis-là ?
En raison de cela, je trouve toujours ta conclusion bien trop hâtive.
Comme dirait Merlin j'ai été un peu trop vite sur la gachette mais n'empêche que mes meilleurs résultats à date sont avec les leaders. Effectivement, tu as raison lorsque tu écris "Mais le bougre, il était prudent comme un Sioux. Il n'a pas dit que ces paris gagnants seraient profitables ! C'est autre chose."
Sacré bougre de azgj2 on t'en passe pas une facilement.
IL est interessant de faire des suppositions qui si elles ne sont pas démontrables, ont une approche plus "philosophique", mais il n'en reste pas moins que les résultats actuels, ont depuis que ce jeu existe, été facilement démontrables, et les simulatoins confirment les démonstrations theoriques.
Ainsi, voici une démonstratoin qui je l'espère à mon tour ne sera pas trop rébarbative......
http://www2.lifl.fr/~lasou/UEs/info154/Casino_poly.PDF
Maintenant, pour remettre l'accent sur le fait de ne miser "qu'aux bons moments" :
Bien entendu, tout le monde à déja entendu parler de cette expression :
"la roulette n'a pas de mémoire".
Je comprends qu'il soit difficile d'admettre ce postulat.
La rationalité est souvent dépourvue face à la pensée intuitive. Le psychologue Graham Reed prend l'exemple de l'illusion du joueur : supposez que vous soyez en train d'observer une roulette de casino. Le Noir est sorti dix fois, et un fort sentiment intuitif en vous, vous pousse à croire que le rouge va bientôt sortir, le noir ne peut pas toujours sortir. Pourtant votre raison vous rappelle que la roulette, elle, n'a pas de mémoire, que chaque résultat est totalement indépendant de ceux sortis précédemment. Dans un tel cas, la lutte entre l'intuition et la logique n'est pas toujours gagnée par cette dernière.
Du coté mathématique, chaque evenement est indépendant. Ce qui veut dire que même lorsque le noir sort 3 fois de suite, à ce moment, il n'y a pas moins de chance pour qu'il retombe encore une fois ! Il a autant de chance de tomber que le rouge, c'est à dire 1 chance sur 2.
La confusion vient de "la théorie des grands nombres" qui veut qu'au bout d'un grand nombre d'expérience, la moyenne de résultats obtenue converge vers la moyenne théorique. En prenant un exemple, à la roulette, théoriquement (sans le 0) il y 50% de chance de tomber sur le rouge et 50% de chance de tomber sur le noir. Si l'on fait 1000 lancer de boule, on devrait obtenir "théoriquement" 500 fois le noir et 500 fois le rouge. Dans la réalité, plus vous ferez de lancés, plus la proportion du rouge et du noir s'approchera de ce résultat théorique.
Statistiquement la probabilité que le noir sorte trois fois de suite (alors que l'on joue le rouge à chaque fois) est de : 1/2 x 1/2 x1/2 x 1/2 = 1/32 (faible probabilité). Ceci peut rassurer les superstitieux dans leur raisonnement... mais.....
Pour leur démontrer le contraire, nous pouvons faire : "je joue 1 fois le rouge, (puis si je perd) une fois le noir, (puis si je perd) une fois la case impair (puisqu'elle a 1 chance sur 2 d'être bonne), (puis si je perd) une fois le noir : résultat : 1/2 x 1/2 x1/2 x 1/2 = 1/32 (faible probabilité) que cela arrive.
Je sais que ces démonstrations et le bon sens ne pourront arreter certains de croire que la roulette peut etre battue mathématiquement (à ne pas confondre avec le fait qu'il ne puisse exister aucunes failles pour la battre), nous n'en restons pas moins humain avec nos extrapolations et discussions philosophiques, mais il était interessant de recentrer certains faits quant à l'exploitation de ce jeu.
Ca ne remet aucunement les pensées de chacun sur la question , qu'elles soient justes au fausses, il est interessant d'avoir des points de vue différents.
Ovni.
Il y a plus de gens qui n'essaient pas qu'il y en a qui essai. C'est pour ça qu'une solution plausible n'émerge pas rapidement Il y en a qui sont paresseux faut croire ou plus intelligent en ce disant que c'est peine perdue.
Ovni, Arte,
Je connais aussi ce document qui fait une petite synthèse d'autres études.
Cela illustre parfaitement ce que je décris plus haut, la confusion entre théorie correcte et théorie juste. Et cela arrive même chez les scientifiques ! Même W. Feller le mentionnait dans sa préface de l'ouvrage cité par Arte.
Qu'est-ce qui est décrit dans ce document :
1. Des résultats de la théorie. Les démonstrations sont correctes sur le plan de la démarche mathématique. Mais n'oublions pas : dans le cadre des hypothèses de la théorie !! C'est là que vous n'arrivez pas à percevoir la différence, la subtilité.
2. Des simulations informatiques faites à partir des mêmes hypothèses que la théorie, des tests qui simulent ces lois théoriques ! Les résultats de ces simulations ne peuvent donc pas être en contradiction avec la théorie.
Mais ce document n'aborde nullement la question de savoir si les hypothèses retenues pour la roulette (équirépartition des chances, ...) sont justes ou non, même si les observations collent à ces hypothèses.
Et donc, en fait, ce document ne prouve rien du tout, n'apporte rien pour le jeu réel.
Relisez bien les documents de base des grands auteurs en la matière. Que concluent-ils ? Une bonne concordance entre les observations et la théorie indique qu'il est possible (attention, pas certain) que le phénomène réel étudié obéisse en partie à ces lois. Ils mettent bien en garde du danger de conclure trop vite. Et ce n'est pas pour rien que, dans les tests de vraisemblance lors d'expériences, on introduit, non seulement l'erreur de premier type, mais également l'erreur de second type. Cela vous l'oubliez un peu trop vite, si tant est que vous en ayez connaissance.
En conclusion :
1. La boule n'a pas de mémoire n'est qu'une hypothèse. Et pour l'instant, c'est la meilleure hypothèse qui soit. Mais cette hypothèse ne peut pas être démontrée mathématiquement. Aucun test, aussi large soit-il, ne démontre rien, sauf qu'une théorie n'est pas bonne, par falsification. Tout au plus peut-il conforter une opinion. Qu'on ne s'y méprenne pas, personnellement, je ne suis pas particulièrement partisan de l'hypothèse inverse. Mais je n'exclus aucune possibilité a priori.
2. J'arrête ici toute polémique ou discussion avec des personnes qui ne savent pas faire, ne veulent pas faire ou ne veulent pas comprendre cette différence fondamentale entre "correct" et "juste", et qui, de ce fait, sont prisonnières de leurs certitudes.