LE TRIANGLE DE PASC...
 
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LE TRIANGLE DE PASCAL : Une escroquerie ?

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(@lezero)
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Début du sujet  

RE-BRAVO !!


   
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(@azgj2)
Noble Member
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RE-BRAVO !!

Merci, mais je ne ferai pas 12 leçons


   
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(@lezero)
Prominent Member
Inscription: Il y a 18 ans
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Début du sujet  

Est ce que le recours à la masse égale est OBLIGATOIRE dans les démarches de fiabilité ?


   
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(@azgj2)
Noble Member
Inscription: Il y a 17 ans
Posts: 1440
 

Est ce que le recours à la masse égale est OBLIGATOIRE dans les démarches de fiabilité ?

Non, mais les formules sont alors plus complexes car il faut introduire des facteurs de pondération. Cela peut même être très complexe. Si tu veux t'amuser ... (moi, je ne le fais pas).

C'est pour cela que le mieux est d'abord d'avoir une méthode (probablement) fiable gagnante à masse égale, puis étudier séparément la meilleure gestion financière.


   
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(@lezero)
Prominent Member
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Début du sujet  

Merci, mais je ne ferai pas 12 leçons

mdr

J'entends déjà des roucoulements de plaisir.


   
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(@punch)
Estimable Member
Inscription: Il y a 17 ans
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Ne sous estimez pas les pigeons ils ont des choses à nous apprendre


   
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(@azgj2)
Noble Member
Inscription: Il y a 17 ans
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Fiabilité d'une méthode (suite 3)

A ce stade, il est indispensable de s'assurer s'il y a ou non une dépendance entre les coups joués. En effet, s'il y a indépendance, auncune gestion financière n'améliorera la situation, bien au contraire souvent. A cet effet, si un examen visuel des résultats ne permet pas de voir une dépendance, on peut appliquer les techniques de run tests, les tests en Z et les limites de confiance. Les tests en Z supposent une distribution normale de probabilité, aussi est-il nécessaire de faire ces mesures sur un échantillon d'au moins 30 tirages afin que les mesures statistiques soient en partie valides. (En outre, tout ceci n'est vrai que pour des processus ergodiques et stationnaires, ce qui n'est pas forcément le cas ici, mais nous en sommes conscients. Les résultats sont donc à prendre avec précaution).

Le test en Z est simplement le nombre d'écart-types entre une donnée et la moyenne de la distribution normale. Ainsi, Z = 1 signifie que la donnée testée est à l'intérieur d'1 écart-type de la moyenne. Z est ensuite converti en une limite de confiance (appelée également degré de certitude).

Limite de / Z
confiance
99.73% / 3.00
99.00% / 2.58
98.00% / 2.33
97.00% / 2.17
96.00% / 2.05
95.45% / 2.00
95.00% / 1.96
90.00% / 1.64
85.00% / 1.44
80.00% / 1.28
75.00% / 1.15
70.00% / 1.04
68.27% / 1.00
65.00% / 0.94
60.00% / 0.84
50.00% / 0.67

Avec un minimum de 30 tirages, on peut calculer notre Z. Nous essayons de déterminer combien de séries de gains/pertes nous pouvons attendre de notre méthode. Sont-elles en ligne avec ce que nous pouvons en attendre ? Dans le cas contraire, y a-t-il une limite de confiance suffisamment élevée pour pouvoir supposer qu'il y a une dépendence entre les paris, autrement dit, le résultat d'un pari dépend-il du résultat des autres paris ?

Soient donc :
N le nombre de tirages ou de paris (donc N au moins égal à 30)
W le nombre de succès
L le nombre d'échecs (donc N = W + L)
R le nombre de runs

N, W et L se comprennent facilement. Comment déterminer R ?

Soit la suite des gains/pertes suivants (c'est une série quelconque totalement imaginaire qui ne sert qu'à illustrer la démarche) :
-3 +2 +7 -4 +1 -1 +1 +6 -1 0 -2 +1

Le résultat net est donc de +7 pour 12 tirages (N=12, W=6, L=6. En principe il en faut minimum 30, mais c'est pour simplifier l'exemple).

Si on ne regarde que les séquences de gains/pertes en représentant un gain par + et une perte par -, la suite précédente devient :

- + + - + - + + - - - +

Un run est une suite ininterrompue d'un même signe. Par exemple ++ est un run.

On a donc bien 6 gains et 6 pertes, ainsi que 8 runs, donc R = 8.

Z est donné par la formule :

Z = (N * (R-0.5) - X) / racine carrée ( X*(X-N) / (N-1) ) où X = 2 * W * L

Pour notre exemple, on trouve Z = 0.908.

Si on trouve un Z négatif, on prend sa valeur absolue.

On regarde dans la table des limites de confiance où se situe le Z ainsi calculé et on voit que c'est entre 60 et 65%.

A partir de quelle limite de confiance peut-on supposer qu'il y a ou non une dépendance entre les tirages ?

Avec le test Z, on ne peut jamais affirmer ou infirmer avec certitude qu'il y a une dépendance. La limite de confiance acceptable est donc une affaire de choix personnel. Les statisticiens recommandent en général une limite minimum de 99%, et en tout cas jamais moins de 95.45% (2 écart-types). Ceci est important, car s'il y a une assez bonne dépendance entre les tirages, alors on peut essayer de mettre en évidence la forme de cette dépendance et adapter la gestion des mises en conséquence, afin d'avoir une différence importante au niveau du résultat net. Les techniques de calcul de corrélation et de régression permettent alors de trouver la forme de cette dépendance.

Dans l'exemple ci-dessus, nous pouvons donc raisonnablement supposer qu'il n'y a pas de dépendance.

To be continued ...


   
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(@cessna)
Noble Member
Inscription: Il y a 17 ans
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contre toutes les idées reçues, que ce soit ci dessus ou ailleurs, il y

EVIDEMMENT

une interdépendance claire et logique entre les nombres

toutes nos recherches le confirment

toutes nos applications réelles le démontrent


   
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(@azgj2)
Noble Member
Inscription: Il y a 17 ans
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Je suis bien d'accord. Je pense aussi qu'il y a une dépendance.

J'essaie seulement, en répondant à une question (peut-on montrer qu'une méthode est fiable ?), de donner quelques outils élémentaires (je dirais même rudimentaires) que tout le monde peut utiliser et qui ne nécessitent aucune connaissance technique pointue particulière.

J'ai changé l'un ou l'autre petits détails à l'exemple que j'ai choisi pour illustrer la démarche, afin que l'exemple ne soit pas incorrectement interprêté. En effet, l'exemple ne sert qu'à illustrer une démarche. Il est totalement imaginaire et le résultat est ce qu'il est. En aucun cas, évidemment, la conclusion que j'ai tirée n'a de portée générale. Elle ne porte que sur l'exemple choisi.

En outre, j'ai bien expliqué que des démarches pareilles devaient être utilisées avec précaution, qu'elles ne donnent aucune certitude absolue parce que c'est inhérent à toute démarche statistique. C'est une limitation interne propre à la théorie statistique et probabiliste. Si on les utilise mal, on peut arriver à des conclusions totalement erronnées : conclure qu'il y a une dépendance alors qu'il n'y en a pas, conclure qu'il n'y a pas de dépendance alors qu'il y en a une. On peut montrer pleins d'exemples en ce sens. En plus, en cas de dépendance, la difficulté vient de la forme de cette dépendance. Sans rentrer dans la technique, les démarches ci-dessus se placent dans le cadre simpliste de la linéarité (d'où mon expression de rudimentaire).


   
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(@lezero)
Prominent Member
Inscription: Il y a 18 ans
Posts: 829
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RE-RE-BRAVO

C'est trés interessant.


   
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(@candide)
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Inscription: Il y a 17 ans
Posts: 1508
 

Bravo analyse pertinente la fameuse indépendance des coups joués est une fiction balayée, azgj2 en fait une brillante démonstration


   
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(@azgj2)
Noble Member
Inscription: Il y a 17 ans
Posts: 1440
 

Bravo analyse pertinente la fameuse indépendance des coups joués est une fiction balayée, azgj2 en fait une brillante démonstration

Candide,

Attention à ne pas interprêter incorrectement ce que j'ai écrit. Je me suis simplement borné à décrire quelques démarches simples que tout le monde peut utiliser. Rien d'autre. Je ne fais aucune démonstration de la pertinence ou non de telle ou telle approche. Ce qui ne m'empêche pas, bien évidemment, d'avoir un avis personnel.


   
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(@azgj2)
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Afin de bien faire comprendre l'utilisation de Z, voici un 2ème exemple dont les résultats sont également choisis au hasard mais avec un fort taux de réussite :

+3 +4 +7 +5 +1 +3 +5 +4 +1 0 -1 +5 +2 +4 +5 +1 +1 -1 0 +2 +3 +3 +1 +5 +1 +3 +4 +1 -2 -3

On a :

N = 30
W = 24
L = 6
R = 6

D'où :

X = 288 et Z = -2.43 dont on ne prend que la valeur absolue, soit Z = 2.43.

Dans ce cas, Z se trouve entre les niveaux de confiance 98 et 99%.

On peut tirer comme conclusion que, dans cet exemple, il se pourrait qu'il y ait une relation de dépendance (et même une dépendance positive puisque Z est en fait négatif) entre les résultats des tirages. Mais de nouveau, aucune certitude absolue.


   
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(@cessna)
Noble Member
Inscription: Il y a 17 ans
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rechercher une certitude est un faux problème en termes logiques

ce qu il convient de construire est un tamis , lui même en mouvement permanent qui gère et filtre le mouvement continu des nombres et qui permette un processus de décision à l intérieur d une structure financière soutenable et bien évidemment stable sur le court , moyen et long terme

et comme Parménide disait que pour l esprit humain, le sujet d étude le plus complexe est l étude du mouvement en perpétuelle évolution ( mouvement quadratique en quelque sorte ) , vous comprendrez dès lors sans doutes mieux , l énorme difficulté de cette problématique et les limites imposées par sa propre éducation, culture ou lacunes


   
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(@azgj2)
Noble Member
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Je suis bien d'accord. Rechercher une certitude de cette manière est une approche futile.

Mais j'ai l'impression qu'on interprête mal ce que j'ai écrit. Alors je vais essayer de le réexprimer d'une autre manière.

La question qui a été posée est "Peut-on déterminer si un jeu est fiable ? "
Par jeu, j'entends bien évidemment la séquence des paris que fait le joueur, c'est-à-dire la séquence des chances qu'il joue, et, accessoirement (en tout cas pour le test en Z), le choix de ses mises en tant qu'enjeu financier. Je ne parle pas du comment il fait ses choix ni du quand il joue. Normalement, ses choix, ses décisions doivent évidemment reposer sur un modèle ou processus logique (peu importe le terme ici). Mais pour les outils d'analyse basiques (vraiment de chez basiques) que j'ai indiqués, ce lien n'est pas supposé (d'où le danger de l'erreur d'interprétation dans leur utilisation). Car ce que l'on analyse N'EST PAS le déroulement des sorties des numéros, MAIS c'est de savoir si CHAQUE CHOIX DU JOUEUR est DEPENDANT de ses CHOIX PRECEDENTS, ni plus ni moins. S'il y a présomption d'indépendance, il ne peut rien conclure. S'il y présomption d'une dépendance, il doit alors analyser pourquoi cette dépendance et sa nature. Mais ça, c'est un autre problème, d'un niveau bien plus complexe. Il est évident que, si un joueur dispose d'une approche qui lui permette de déterminer quand jouer et quoi jouer, les petites analyses ci-dessus montreront qu'il y a un lien de dépendance entre les paris, mais elles ne décriront en rien la nature de l'approche.

Mais il faut bien commencer par des choses simples en replaçant dans leur juste contexte des outils (quitte à les abandonner plus tard) que certains utilisent souvent à tort par manque d'une compréhension suffisante. C'est cela que j'essaie de montrer au travers d'une réponse progressive à une question simple, en espérant que cela permettra à certains d'abandonner leurs vaines illusions.


   
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