Pari sur un numéro ...
 
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Pari sur un numéro plein

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(@ahn_onim)
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@Lucipasfer et Shiruvan,

Lucipasfer,

Je te confirme que tes calculs et ton exemple sont tout à fait corrects et bien expliqué en plus.

Dans l'exemple des numéros pleins, tu dois bien multiplier les probabilités respectives des événements "sortie d'un numéro" et "non sortie de ce numéro" comme tu l'as fait. C'est l'application directe de la loi binomiale d'ailleurs.

Shiruvan,

Je regrette de devoir te dire que tu a tort. Tu ne dois avoir que des connaissances très sommaires en probabilités et en plus tu sembles ne pas les comprendre et donc tu les utilises mal. On peut très bien calculer la probabilté de 2 événements successifs et indépendants comme dans l'exemple des rouges et noirs repris. Multiplier leurs probabilités est correcte. La multiplication de leurs probabilités provient justement de l'indépendance de ces 2 événements. Par contre, si les événements avaient été liés, il aurait fallu utiliser les probabilités conditionnelles, ce qui est une autre formule.

Quant à l'explication donnée sur la permanence de 2000 spins, elle aurait pu être donnée directement d'une manière théorique grâce précisément à nouveau à loi polynomiale (et ses généralisations) qui est la loi des événements indépendants.

Et pour répondre à une autre remarque que tu as faite dans un autre post, la loi des grands nombres est bien une loi et elle se démontre. Jacques Bernouilli en a publié la première démonstration en 1713, dans sa forme faible (car il y a aussi une forme forte).

Vu le niveau de vos connaissances en probabilités à tous deux, je doute que vous en compreniez la signification et la profondeur. Mais si vous voulez des explications, je peux vous en donner.

Cordialement.

Ahn


   
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(@shiruvan)
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et alors ?
Loi forte des grands nombres

Théorème : Soit (Xn) une suite de variables intégrables, indépendantes deux à deux, et identiquement distribuées. Soit m leur espérance commune. On note :
Alors la suite (Sn) tend vers m presque sûrement.

le "presque sûrement" me dérange beaucoup, c'est une loi bancale qui ne repose sur rien.

Et je ne vois pas pourquoi vous vous obstinez à lier les tirages successifs...
les tirages sont successifs par rapport à quoi ? par rapport à qui ? par rapport à celui qui ne regarde qu'un tirage sur deux, par rapport à celui qui change de table à chaque tirage ? Si le temps entre les tirages varie, peut-on encore parler de tirages successifs ? et s'il y a changement de croupier ?
Je ne suis donc, toujours pas d'accord, et même si je n'ai pas de grandes notions de probabilité, je considère qu'un tirage est unique et que le tirage précédent ne peut en aucun cas l'altérer, et que sa probabilité reste de 1/2 (en ce qui concerne les rouges et noirs en enlevant le 0, pour faire simple)


   
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(@ahn_onim)
Active Member
Inscription: Il y a 16 ans
Posts: 18
 

et alors ?
Loi forte des grands nombres

Théorème : Soit (Xn) une suite de variables intégrables, indépendantes deux à deux, et identiquement distribuées. Soit m leur espérance commune. On note :
Alors la suite (Sn) tend vers m presque sûrement.

le "presque sûrement" me dérange beaucoup, c'est une loi bancale qui ne repose sur rien.

Et je ne vois pas pourquoi vous vous obstinez à lier les tirages successifs...
les tirages sont successifs par rapport à quoi ? par rapport à qui ? par rapport à celui qui ne regarde qu'un tirage sur deux, par rapport à celui qui change de table à chaque tirage ? Si le temps entre les tirages varie, peut-on encore parler de tirages successifs ? et s'il y a changement de croupier ?
Je ne suis donc, toujours pas d'accord, et même si je n'ai pas de grandes notions de probabilité, je considère qu'un tirage est unique et que le tirage précédent ne peut en aucun cas l'altérer, et que sa probabilité reste de 1/2 (en ce qui concerne les rouges et noirs en enlevant le 0, pour faire simple)

Tu vois Shiruvan le danger d'utiliser des notions que tu ne connais pas et ne comprends pas. La convergence "presque sûrement" se définit d'une manière mathématique, précise donc, ce n'est pas une notion bancale comme tu sembles le croire. Le terme utilisé n'est qu'un raccourci de langage conventionnel (car il existe de nombreuses formes de convergence). Crois-tu donc que les mathématiques (et les probabilités en sont une branche) se basent sur des notions et des définitions bancales ? Tu crois savoir mais tu ne sais pas. Alors évidemment, en allant pêcher un passage d'un texte dans un livre ou sur un site, tu ne peux pas comprendre si tu n'as pas tous les pré-requis nécessaires. Et encore tu n'es allé chercher qu'un cas simplifié.

(D'ailleurs, en l'occurrence, c'est la loi faible qui nous intéresse dans notre cas.)

Tu as raison de dire que cela n'a pas de sens de lier entre eux des événements indépendants. Mais multiplier les probabilités d'événements indépendants cela a du sens et ce n'est pas les lier ces événements entre eux justement. Tu ne sais donc pas à quoi servent les probabilités. Cela sert à autre chose. C'est ce que tu ne parviens pas à comprendre. Pour simplifier cela sert à estimer la chance qu'on a si on parie sur une configuration déterminée d'événements, configuration inconnue à l'avance puisque les tirages n'ont pas encore eu lieu et que les événements ne son pas liés, donc le passé ne nous sert pas. Alors, il est normal que tu ne saches pas ni ne comprennes que les variables aléatoires, même indépendantes, ont des comportements qu'on n'imagine pas, qui semblent aller contre l'intuition ou qui semblent paradoxaux, mais qu'on peut parfaitement étudier et caractériser. C'est précisément l'objet des probabilités.

Et dans le passé, c'est précisément parce que les gens n'avaient pas les connaissances et expériences requises qu'ils croyaient que la Terre était plate et interprétaient mal certains phénomèmes.

Expliquer toutes les notions élémentaires nécessaires pour comprendre de quoi on parle ici obligerait carrément à faire un mini cours en probabilités, mais si cela peut aider, je veux bien le faire petit à petit (car je suis souvent en déplacements) si cela intéresse d'autres personnes.

Cordialement,

Ahn


   
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(@lucipasfer)
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Ca me paraît difficile mais logique.


   
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(@rambo)
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oui, moi ça m'interesse , mais par petite dose alors


   
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(@picsous)
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saisir et comprendre les notions de probabilités n'est pas à la portée de tout le monde

pour les probabilités appliquées à la roulette on peut appliquer le schema de Bernoulli ( programme de maths niveau lycee ) comme l'a dit Ahn :

" On appelle suite de n épreuves de Bernoulli l'experience qui consiste à répeter n fois une experience à 2 issues possibles sous l'hypothese : les résultats de 2 épreuves sont indépendants.
Pour une suite de n épreuves pour chaque épreuve la probabilité du succès est p et d'échecs q ( p + q = 1 )
la probabilité P(k) d'obtenir k succès est
Pk = C(n,k) * p^k * q^(n-k)

prenons l'exemple le plus simple , le jet d'une piece
il y a 1 chance sur 2 de tomber sur pile et 1 sur 2 pour tomber sur face
dans le cas du lancer de piece , chaque lancer est independant l'un de l'autre puisque l'un n'influe pas sur l'autre
quand on additionne chaque proba pour pile et face c'est 0,5+0,5 = 1
en appliquant le theoreme avec le lancer de piece on a p + q = 1
premiere application , un seul lancer de piece avec succès quand c'est pile:
P(1) = C(1,1) * p^1 * q^(1-1)
P(1) est la proba pour un seul succès (pile) pour un seul lancer
C(1,1) est le nombre de combinaisons possibles pour k succès sur n lancers , donc 1 seul succès pour un seul lancer = 1
p^1 est la proba d'obtenir face en un seul lancer donc 0,5 puissance 1 = 0,5
q^(1-1) est la proba d'avoir un echec (=face) donc 0,5 puissance 0 = 1
le resultat est donc 1 * 0,5 * 1 = 0,5
on tombe bien sur la proba d'avoir 1 chance sur 2 d'avoir pile

compliquons les choses avec la roulette:
la proba d'avoir un bon numero sur un seul spin est de 1/37
quelle est par exemple la proba d'avoir 2 bons numeros sur 4 spins ?
d'apres le scema de Bernoulli,
P(2) = C (4,2) * p^2 * q^(4-2)
donc P(2) est la proba d'avoir deux bons numeros (ou numeros pleins) sur 4 spins ; 2 elements parmi 4 font 6 combinaisons
en effet on peut avoir :
kknn
knkn
knnk
nkkn
nknk
nnkk

p^2 est la proba d'avoir 2 bons numeros donc 1/37 *1/37 = 1/1369

q^(4-2) car 4 spins moins le nombre de succès est égal à la proba d'avoir 2 echecs (2 echecs + 2 succès = 4 spins)
q^2 est donc la proba d'avoir 2 echecs sur 4 spins
la proba q de perdre est bien de 36/37
donc q puissance 2 est 36/37 * 36/37 = 1296/1369 = 0,947
comme il y a 6 combinaisons possibles et qu'on doit multiplier les probas d'echec et les probas de succès alors on a :
6 * (1/1369)^2 * (1296/1369)^2 =0,004=0,4 % de chances d'obtenir 2 numeros pleins justes sur 4 spins
meme raisonnement pour 362 spins :
P(0) = C(362,0) * p^0 * q^(362-0)
= 1* 1 * 1^362
ce qui fait une proba qui tend vers 0


   
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(@ahn_onim)
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meme raisonnement pour 362 spins :
P(0) = C(362,0) * p^0 * q^(362-0)
= 1* 1 * 1^362
ce qui fait une proba qui tend vers 0

Tu as fait une erreur de notation dans ta formule Picsous

Par ailleurs, quand on parle d'un écart direct de 362, cela veut dire que la chance ne sort pas sur 362 spins et sort au spin 363.


   
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(@ahn_onim)
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saisir et comprendre les notions de probabilités n'est pas à la portée de tout le monde

Pour la roulette, dans le type de probèmes étudiés sur ce site, les niveaux assez élémentaires des probabilités sont suffisants et cela est à la portée de presque tous si on fait l'effort de reprendre cette discipline à son tout début. Malheureusement, beaucoup en parlent sans avoir ces notions élémentaires. C'est pourquoi les expliquer pourrait peut-être être utile.


   
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(@picsous)
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meme raisonnement pour 362 spins :
P(0) = C(362,0) * p^0 * q^(362-0)
= 1* 1 * 1^362
ce qui fait une proba qui tend vers 0

Tu as fait une erreur de notation dans ta formule Picsous

Par ailleurs, quand on parle d'un écart direct de 362, cela veut dire que la chance ne sort pas sur 362 spins et sort au spin 363.

oui ce n'est pas 1^362 c'est (36/37)^362
on a P(0) = 1 * 1 * (36/37)^362
oui mais c'est le meme raisonnement que pour 1 succès sur 363 spins :
P(1) = C (363,1) * p^1 * q^(363-1)
= 363 * (1/37) * (36/37)^362


   
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(@picsous)
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meme raisonnement pour 362 spins :
P(0) = C(362,0) * p^0 * q^(362-0)
= 1* 1 * 1^362
ce qui fait une proba qui tend vers 0

Tu as fait une erreur de notation dans ta formule Picsous

Par ailleurs, quand on parle d'un écart direct de 362, cela veut dire que la chance ne sort pas sur 362 spins et sort au spin 363.

oui ce n'est pas 1^362 c'est (36/37)^362
on a P(0) = 1 * 1 * (36/37)^362
oui mais c'est le meme raisonnement que pour 1 succès sur 363 spins :
P(1) = C (363,1) * p^1 * q^(363-1)
= 363 * (1/37) * (36/37)^362

petite erreur :
le resultat que j'ai donné c'est pour un seul succès sur 363 spins MAIS ce succès c'est sur n'importe quelle spin (du 1er au 363eme spin)

dans le cas d'un ecart de 362 spins c'est à dire la proba d'avoir 362 echecs PUIS 1 succès au 363eme spin c'est (36/37)^362 * (1/37)^1

en effet là aussi on doit multiplier les probas q et k pour obtenir la proba d'avoir un seul succès au 363eme spin


   
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(@ahn_onim)
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C'est correct Picsous ! Bravo

Lucipasfer et toi avez donné la bonne réponse et la bonne explication.


   
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(@lucipasfer)
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Merci à toi Ahn.

Cela m'intéresse aussi d'apprendre correctement les probabilités


   
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(@picsous)
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saisir et comprendre les notions de probabilités n'est pas à la portée de tout le monde

Pour la roulette, dans le type de probèmes étudiés sur ce site, les niveaux assez élémentaires des probabilités sont suffisants et cela est à la portée de presque tous si on fait l'effort de reprendre cette discipline à son tout début. Malheureusement, beaucoup en parlent sans avoir ces notions élémentaires. C'est pourquoi les expliquer pourrait peut-être être utile.

pas d'accord avec toi
comprendre les probas suppose d'avoir un bon niveau en algebre
et necessite d'avoir du bon sens et de l'intuition rien que pour saisir les concepts derriere les theoremes
car il ne suffit pas d'apprendre betement un theoreme pour l'appliquer correctement , il faut aussi pouvoir le demontrer et le comprendre

dans le cas de Shivura qui ne comprend pas pourquoi il faut multiplier des probabilités independantes comme dans le probleme de la roulette , pour lui ce n'est pas un probleme de connaissance en maths , c'est une question de bon sens et d'intuition qu'il lui font défaut


   
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(@rambo)
Noble Member
Inscription: Il y a 17 ans
Posts: 1068
 

bon pour moi c'est raper , si je commence a zero , ce sera tres dur , je veut dire , encore plus dur , si je suis tout seul , je doit maitriser ,le forex , ensuite le français , et j'aimerais bien avoir quelques notion en math ,

et ensuite l'anglais , j'ai acheter des livres de 6eme a 3 eme , mais même tout seul , c'est pas simple , j'ai arreter mes etudes en 4 eme , et encore a cause de l'age

donc , je suis vraiment a zero


   
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(@monseigneur)
Trusted Member
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Posts: 51
 

Bonsoir à tout le monde,

Je suis assez d'accord avec Ahn et plutôt en désaccord avec Picsous. Bien sûr, je ne connais pas le contenu des cours de mathématiques au niveau lycée actuellement. Mais selon mes propres expériences, aussi bien en tant qu'élève puis étudiant, qu'en tant qu'aide aux devoirs et études plus tard pour des jeunes qui en avaient besoin, tout est dans la manière d'enseigner.

Du reste, il m'étonnerait que le niveau du lycée soit très élevé, sinon il n'y aura pas les écoles supérieures. Tout est une question de gradation dans les niveaux de difficulté. Mais de toutes façons, tout est aussi dans l'art, pour l'enseignant, de se mettre au niveau de ses élèves afin que ceux parviennent mieux à saisir les notions et les concepts qui leur sont présentés. Lorsque la pédagogie de l'enseignant est bonne, il est incroyable de voir comment les progrès des étudiants évoluent. Dans ce contexte, l'intuition se cultive. Mais encore faut-il que l'élève veuille progresser.

@Rambo,

Le fait que vous avez dû arrêter vos études assez tôt peut certes être un handicap. Mais rien n'est insurmontable quand il s'agit d'apprendre des matières théoriques. Et rien ne vous empêche d'apprendre plusieurs matières en même temps, puisque vous vous intéresssez aussi à un autre sujet apparemment. Bien au contraire, cela constitue un excellent exercice pour le cerveau.

Bien à vous.


   
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