Los Pelayos traquent les roulettes de casinos

Une histoire extraordinaire des membres d’une famille qui ont fait la Une des journaux après avoir vider les poches des casinos par lesquels ils passaient partout dans le monde, c’est l’histoire vraie d’une famille pas comme les autres les Los Pelayos !

Tout a commencĂ© avec le père de famille Gonzalo Pelayo qui croyait dure comme fer, qu’aucune machine du monde n’est infaillible et il n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  faire une dĂ©monstration. Il racontait son histoire en disant : « Un matin, je me suis rĂ©veillĂ© en pensant : « Aucune machine n’est parfaite. » Les montres des horlogers suisses et les navettes de la Nasa ne le sont pas. Alors je me suis dit que les roulettes ne devaient pas l’être non plus : un bois plus dur Ă  un endroit qu’à un autre, une diffĂ©rence de moins d’un millimètre entre deux cases… Ce sont des facteurs invisibles mais qui pouvaient conduire la boule Ă  se loger plus souvent sur certains numĂ©ros ».

Pour vérifier cette théorie il l’a mise à l’épreuve dans sa ville natale dans le Casino de Madrid en ayant recours à son fils ainé Ivan et ses cousins qui avaient pour mission d’observer les roulettes du casino pendant plusieurs jours d’affiler et faire part au big boss de la plus minime égratignure ou la moindre rayure pour identifier l’appareil. Des relaies sont organisés tous les 6 heures pour observer et faire un rapport au parrain qui établit ses statistiques en vue de repérer la faille et avoir une longueur d’avance sur le casino.

Gonzalo commente la chose en disant : « J’avais raison. Assez rapidement, j’ai remarqué que chaque table de roulette casino avait des numéros qui sortaient plus souvent que d’autres. Mais la tendance observée n’avait pas valeur de démonstration. Pour que ce soit le cas, il fallait recenser au moins 5 000 lancers de boule par roulette ».

Pour bien mener sa mission rien n’est laissé au hasard, il a demandé l’aide de son ami professeur statisticien qui lui a donné des cours accélérés en la matière pour pouvoir étudier les probabilités de sa réussite et ça a payé en 1992, l’an des jeux olympiques de Barcelone. Il confirme « La journée, nous allions suivre les JO, le soir au casino. Et on gagnait ! ».

Après Madrid ce fût la conquête des casinos du monde entier Tenerife, Vienne, Copenhague, Londres, entre autres et, bien sûr, consécration, Las Vegas, aucun n’est épargné, tout y passe, Los Pelayos ne misaient que des montants insignifiants mais raflaient des sommes astronomiques plusieurs millions d’euros ;

Cette veine a fait agacer plus d’un gérant de casino qui se sentent impuissants et essaient par tous les moyens possibles de les dissuader et même de les expulser de force car ils devenaient franchement indésirables. Et les casinos ont commencé à leur fermer la porte.

Los Pelayos ont plus d’un tour dans leurs manches, au lieu d’être découragés ils ont écrit un livre racontant leur histoire incroyable et ils y ont même inséré une description technique de leur méthode innovante.

Ce fût un grand succès tout le monde s’y intéresse et même la presse et la télévision qui ont invité les membres de la famille pour faire part de leur histoire. En plus la flottille Los Pelayos a porté plainte contre le Casino de Madrid et après un procès qui a duré 10 ans, le tribunal a donné raison à la famille et son droit de récupérer sa place parmi les tables du casino, et la famille est allée jusqu’à demander des dommages et intérêts pour le préjudice subi.

Et lorsque les vannes s’ouvrent personne ne peut les fermer car une société cinématographique fût intéressée par leur fabuleuse histoire pour l’adapter à un film. Ce qui prouve que tout est possible sur les tapis verts des casinos.

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