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Depuis 1999 Macao fait parler d’elle en tant que nouvelle destination des investisseurs en jeux de hasard, les plus grands noms rivalisent de projets mirobolants. Après une longue emprise portugaise sur la ville, celle ci fait son retour à la chine et dès lors tous les regards se sont convergé vers cette ville qui va, paraît-il supplanter Las Vegas.
Les autoritĂ©s chinoises ont très vite perçu le parti qu’elles pouvaient tirer de leur statut d’autonomie au sein de la Chine communiste, au moment oĂą cette dernière connaĂ®t une croissance Ă©conomique rapide et l’apparition d’une classe aisĂ©e de plusieurs millions de personnes. Elles ont rompu le monopole vieux de quarante ans de Stanley Ho et attribuĂ© deux licences Ă deux concurrents de Las Vegas qui ont fait du Nevada un paradis de jeu et une mĂ©tropole de loisirs.
Et ce fut la transformation de Macao d’un minuscule territoire de 475 000 habitants en une terre de casinos profitant de son emplacement stratégique face à Hongkong et à la riche province de Guangdong.
Parmi les casinos qu’on compte à Macao, le greek methology, un avant goût de Las Vegas avec ses bresilian show, dont les danseuses sont russes qui présent leur numéros sur les chansons de Yannik Noah, c’est un vrai produit hybride. Puis vint le Sands propriété de Sheldon Anderson qui a remboursait en avance tous ses emprunts bancaires pour doubler les nombre de tables de jeu dans son nouvel établissement de Macao et peu de temps après il déclare que celui-ci s’avère un investissement plus rentable que le fameux Venitian de Las Vegas.
Mais la folie de grandeur ne s’arrĂŞte pas lĂ dĂ©jĂ un autre magnat du jeu de Las Vegas Steve Wynn se lance dans la course avec Wynn Macao avec 3000 chambres dont 1500 suites et un casino le tout pour un investissement s’élevant Ă 1,7 milliard d’euros rien que ça. Mais le retour y est car le prix de la chambre s’élève 2.700 dollars la nuit, ce qui n’a pas empĂŞchĂ© que toutes les chambres soient rĂ©servĂ©es dès la première journĂ©e d’inauguration. L’AmĂ©ricain, qui est Ă©galement propriĂ©taire du Mirage et du Bellagio de Las Vehas compte parmi les rares Ă©trangers autorisĂ©s par les autoritĂ©s locales de Macao Ă ouvrir des casinos pour mettre fin au monopole dĂ©tenu jusqu’au lĂ par le macanais Stanley Ho.
L’ancien détenteur du monopole Stanley Ho ne veut pas manquer la caravane alors à Côté de Lisboa son casino sous forme d’épi de Mais il lança un autre casino sous forme de paquebot cette fois et qui lui a valu un investissement de 670 millions d’euros puis il s’est associé à l’homme le plus riche d’Australie en misant 860 millions d’euros pour créer City of Dreams sur la zone poldérisée de Cotaï, où se concentrent les projets les plus grandioses.
Ces géants de l’industrie de casino profite de l’importante clientèle que représente la chine et Hongkong où les salles de jeu sont illégales, surtout que les chinois sont des passionnés de jeux de hasard ce qui se répercute sur le nombre des visiteurs qui, d’après les statistiques, s’élève à quelque vingt millions de visiteurs et on prévoit même atteindre les trente cinq million vers la fin de 2010.
Il faut dire que les casinos s’ils ouvrent leurs portes à monsieur tout le monde, réservent leurs salons VIP tapissés d’or de Jade , de dragons… pour l’élite de pékin car dans ses salles, les sommes qui transitent changent d’échelles pour devenir tout simplement astronomiques et c’est là que les casinos dont 70% de leur chiffre d’affaires et c’est cette clientèle qu’ils se disputent âprement à tel point qu’une autre guerre est annoncée, celle des Junkets, des rabatteurs de clients fortunés pour les salles VIP, auxquels on promet des commissions de plus en plus importantes.
D’autres opĂ©rateurs hĂ´teliers et casinos de jeux vont investir la zone de Cotai, qui recouvre une centaine de milliers de mètres carrĂ©s. Elle va accueillir une vingtaine de groupes dont les grandes chaĂ®nes hĂ´telières comme Hilton, Marriott, Starwood (propriĂ©taire des Sheraton), InterContinental, Regal, Four Seasons…
Après les groupes Sands et Wynn, MGM Mirage a fait Ă©galement son entrĂ©e avec 600 chambres sur 35 Ă©tages, 385 tables de jeu, 890 bandits manchots et un centre de convention abritĂ©s par une verrière de 25 m de haut inspirĂ©e de celle de la gare de Lisbonne, en hommage Ă l’hĂ©ritage portugais, le MGM Grand Macau, a nĂ©cessitĂ© pour son installation 866 millions d’euros de fonds pour renforcer la suprĂ©matie de Macao. On compte Ă©galement l’installation du groupe hongkongais Galaxy qui a dĂ©tenu sa licence pour ouvrir un casino Ă Macao.
Les 22 Ă©tablissements de Macao ont totalisĂ© un chiffre d’affaires dĂ©passant largement celui rĂ©alisĂ© par Las Vegas, ce qui sonne le glas de celle-ci. Il faut dire que la chine a jouĂ© bien son jeu en autorisant les chinois de voyager librement vers l’ex colonie portugaise alors qu’auparavant ils Ă©taient obligĂ©s de passer par les agence de voyage. En plus mĂŞme les investisseurs amĂ©ricains admettent que Las Vegas perd de sa superbe, En effet Steve Wynn relègue se dĂ©clin aux perspectives Ă©conomiques mitigĂ©es des Etats-Unis et la politique menĂ©e par Obama, qui sont autant de freins aux investissements et Ă la crĂ©ation d’emplois.
Après le lancement de son deuxième hĂ´tel casino Ă Macao le milliardaire projette d’en ouvrir un troisième d’ici 2013. La sociĂ©tĂ© de Steve Wynn, qui a gĂ©nĂ©rĂ© un chiffre d’affaires d’environ 3 milliards de dollars en 2009, tire dĂ©sormais 60% de ses revenus annuels de la pĂ©ninsule situĂ©e Ă cĂ´tĂ© de Hong Kong. Et la relance continue Ă ce qu’il parait.
Si les affaires des jeux de hasard arrangent les autoritĂ©s chinoises et les investisseurs, if voir le revers de la mĂ©daille, car ça n’arrange pas tout le monde. Si les habitant de Macao apprĂ©cient l’avènement des gĂ©ants de casinos, et ne tarissent pas de louanges concernant la crĂ©ation d’emploi, ils ne cachent guère leur inquiĂ©tude après la flambĂ©e de l’immobilier ce qui risque d’expĂ©dier les plus pauvres de l’autre cĂ´tĂ© de la frontière chinoise, Ă ZhuhaĂŻ. Et avec tous les changements qui s’opèrent de façon rapide certains parlent mĂŞme d’esclave de riches dĂ©signant ainsi leur ville.
Outre les changements concernant la morphologie de la ville, les infrastructures et l’immobilier, d’autres changements d’ordre social s’opèrent et qui inquiètent un certain nombre d’observateurs concernant l’Ă©ducation des jeunes dont les parents travaillent dans les casinos et qui doivent assurer une semaine sur deux l’Ă©quipe de nuit, sans parler que grand nombre de jeunes pensent arrĂŞter leurs Ă©tudes et travailler au plus vite pour dĂ©crocher un emploi facile au dĂ©triment du niveau gĂ©nĂ©ral d’éducation sur le territoire. Sans parler du souci de la gestion des revenus engendrĂ©s par les jeux et sur leur utilisation future. Ceci dit, dans la ville cohabite un Macao prospère sur la zone cĂ´tière avec des Ă©tablissements clinquant neufs avec toute l’extravagance du luxe alors que de l’autre cĂ´tĂ© on trouve des habitations plus modestes dans des ruelles Ă©troites loin des tapis verts de tables de jeux.