Règlement officiel du loto par la Française des jeux

Le prin­cipe du jeu de lo­to éta­bli par la Française des jeux reste plus au moins le même. Le joueur doit co­cher 6 nu­mé­ros au mi­ni­mum sur la grille conte­nant 49 nu­mé­ros. On pro­cède en­suite par ti­rage au sort pour dé­ter­mi­ner les nu­mé­ros ga­gnants. Sept rangs de gains se­ront en­suite à dé­fi­nir dont, 6 bons nu­mé­ros ou 5 nu­mé­ros ga­gnants plus 1 nu­mé­ro sup­plé­men­taire et éga­le­ment 5, 4 et 3 bons nu­mé­ros dont les prin­cipes sont les mêmes que les pré­cé­dents. Concer­nant le taux de re­dis­tri­bu­tion, 51,22% des mises sont dé­bour­sés aux joueurs s’ils rem­portent la par­tie. Par ailleurs, le mon­tant des gains est cal­cu­lé se­lon la va­leur to­tale mise ef­fec­tuée sur le même rang et éga­le­ment le nombre de ga­gnant sur ce même rang.

Quant aux bul­le­tins, il en existe 2 dont un bul­le­tin simple qui com­porte 8 grilles de 49 cases. Le joueur de­vra donc choi­sir par­mi un nombre pair de grilles. Il existe éga­le­ment le bul­le­tin mul­tiple qui est com­po­sé d’une seule grille de 49 cases. Le joueur peut choi­sir jus­qu’à 7 à 10 nu­mé­ros se­lon la mise qu’il dé­sire jouer. Concer­nant les abon­ne­ments, le joueur peut choi­sir entre 2 à 5 se­maines d’abon­ne­ment. Le sys­tème Flash a éga­le­ment été mis en place afin de per­mettre au joueur de jouer sans co­cher les cases. Aus­si, il ap­par­tient au ter­mi­nal de choi­sir de façon aléa­toire des com­bi­nai­sons pour le joueur.

Le reçu ain­si ob­te­nu peut être uti­li­sé pour les deux ti­rages de la se­maine et ce pen­dant une du­rée de 2 à 5 se­maines. Quant aux ré­sul­tats, ils sont pu­bliés le mar­di et le sa­me­di et le paie­ment est ef­fec­tué par re­mise du reçu de la par­tie rem­por­tée dans le dé­lai de 60 jours sui­vant le ti­rage. Par ailleurs, tous les ti­rages d’une su­per ca­gnotte et tous chan­ge­ments concer­nant le lo­to font l’ob­jet d’une pu­bli­ca­tion dans le jour­nal of­fi­ciel. Par la même oc­ca­sion, un nou­veau lo­go du jeu de lo­te­rie a été éta­bli dont le nom a été sim­pli­fié en l’ini­tiale FDJ.

Le lien suivre les Ré­sul­tats du lo­to

Comment jouer au craps ?

Au sein des casinos terrestres et des casinos virtuels, les joueurs ont le choix entre plusieurs jeux de hasard et d’argent. Les amateurs de sensations fortes apprécient beaucoup le craps, un jeu qui implique une large dose de chance. Si le hasard a son rôle à jouer dans les parties de craps, les participants n’ont pratiquement aucune chance de gagner s’ils ne maîtrisent pas les règles auxquels obéit ce jeu. Différentes étapes doivent être scrupuleusement être respectées et il est essentiel de connaître les différentes mises possibles… Voici les détails.

Les principes de base du craps

Avant de jouer au craps, il est indispensable d’en connaître les principes de base. Il s’agit d’une étape incontournable avant de se lancer dans vif du sujet. Avant même que le premier lancer de dés ne soit effectué, tous les participants déposent leur mise. Il faut ensuite définir la manière dont les résultats des lancers vont être interprétés. La méthode la plus simple est d’additionner les points qui apparaissent. En optant pour ce mode d’interprétation, un « 8 » peut être le résultat d’un (5+3) ou le résultat d’un (4+4). Il existe une méthode un peu plus complexe qui tient compte de la combinaison de points qui apparaît. Les joueurs peuvent par exemple parier sur un 1 et un 2. Dans le jargon, il est question d’un « craps ».

Il faut ensuite connaître le déroulement proprement dit d’une partie de craps. Tout commence par le « Come Out », expression qui est utilisée pour désigner le lancer d’ouverture. Après qu’un joueur ait effectué un lancer de dés, quatre alternatives sont envisageables. Le meilleur des cas est la victoire : le joueur empoche un gain dont le montant est calculé en fonction de la mise qu’il a déposée mais aussi en fonction des risques auxquels il s’est exposé. Le joueur peut également perdre : il ne gagne rien et la mise qu’il a déposée est encaissée par le casino. Dans le cadre du craps, il est possible que le résultat d’un lancer de dés soit « nul ». Le joueur n’encaisse pas de gain mais il ne perd pas non plus la mise effectuée laquelle reste sur le tapis et peut être utilisée pour un prochain tour. Enfin, la quatrième possibilité est la suspension du résultat. Dans ce cas, le joueur doit une nouvelle fois effectuer un lancer de dés. Suivant les conditions prévues par le casino, le joueur peut avoir la possibilité de modifier le montant de sa mise.

Il est utile de préciser qu’un joueur peut participer à une partie de craps sans avoir à lancer des dés. Concrètement, il mise sur un ou plusieurs participants. Selon les résultats obtenus par ces derniers, le joueur en question peut empocher des gains ou perdre sa mise.

Les mises de base et les mises supplémentaires au craps

Dans le cadre d’une partie de craps, il existe deux catégories de mises. D’un côté, il y a les mises de base et d’un autre, les mises supplémentaires.

Les mises de base au craps

Il est possible de faire la distinction entre deux types de mises de base :

– Le « Pass Line » consiste à déposer sa mise à l’emplacement prévu à cet effet. Dans le cas où le résultat du lancer de dés est un « natural » c’est-à-dire un 7 ou un 11, la mise déposée est multipliée. Si le résultat du lancer de dé est un « craps » et que les points totalisent 2, 3 ou 12, le joueur perd sa mise. Enfin, si les points totalisent 4, 5, 6, 8, 9 ou 10, les dés doivent être une nouvelle fois lancés. Pour espérer empocher des gains et multiplier sa mise initiale, le joueur doit obtenir le même total de points.

– Le « Don’t Pass Line » propose un mode de jeu opposé à celui du « Pass Line » et implique donc une interprétation contraire des résultats. Une seule chose diffère : si le résultat du lancer de dés est un 12, cela équivaut à un tie – push.

Les mises supplémentaires au craps

– Le « Come » et le « Don’t Come » obéissent exactement aux mêmes règles que le « Pass Line » et le « Don’t Pass Line ». La seule différence se trouve dans le fait que ces types de mises ne peuvent être utilisés qu’après un « Come Out » c’est-à-dire juste après le premier lancer de dés.

– La mise « Odds » est très appréciée des habitués du craps. Ce qui est aisément compréhensible dans la mesure où elle peut très bien être associée avec un autre type de mise. Il est notamment possible de la combiner avec le « Pass Line », le « Don’t Pass Line », le « Come » mais aussi le « Don’t Come ». Les modalités de jeu ne sont pas les mêmes suivant l’association choisie par le joueur. Si ce dernier opte pour un « Odds » associé avec un « Pass Line » ou avec un « Come », le lanceur en lice doit impérativement atteindre ses points avant que le lancer de dés ne donne un 7. Au contraire, si le joueur a combiné un « Odds » avec un « Don’t Pass Line » ou un « Don’t Come », il faut que le lancer de dés donne un 7 avant que le lanceur n’atteigne ses points. Quelle que soit l’association choisie par le joueur, les gains auxquels ce dernier peut prétendre est fonction du nombre de points à atteindre déterminé par ses soins. Concernant la mise « Odds », il est important de mettre l’accent sur le fait que les probabilités de gagner sont plutôt minces mais les gains potentiels sont particulièrement élevés.

– Parmi les mises supplémentaires du craps, il y a celles qui consistent à spéculer sur l’ordre d’apparition de certains chiffres au fil des lancers de dés. Le « Big 6 » est une mise dans le cadre duquel le joueur parie que le 6 va sortir avant le 7. Le « Big 8 » consiste quant à lui à parier que le 8 va sortir avant le 7. Le « Aces » est une mise pour laquelle le joueur parie que le résultat du prochain lancer va être un 2. Il faut aussi mentionner le « Any Craps », le « Any 7 », le « Any 11 » et le « Twelve » qui sont des mises pour lesquelles le joueur parie respectivement que le résultat du lancer suivant sera un craps – c’est-à-dire un 2, un 3 ou encore un 12 –, un 7, un 11 ou un 12.

– Le « Place Win » est un pari qui consiste à choisir un numéro bien précis. Le joueur peut porter son choix sur le 4, le 5, le 6, le 8, le 9 ou le 10. Quel que soit le numéro ainsi sélectionné, il parie que celui-ci va faire son apparition avant un 7. On mentionnera au passage le « Buy », une mise qui utilise le même principe à la différence près que l’établissement de jeu effectue un prélèvement de 5% sur le montant des paris déposés par les joueurs. Le « Place Lose » est une mise qui fonctionne sur un principe contraire à celui du « Place Win ». En optant pour le « Place Lose », le joueur parie qu’un 7 va faire son apparition avant le numéro qu’il a choisi lequel peut être un 4, un 5, un 6, un 8, un 9 ou encore un 10. Le « Lay » est quant à lui l’inverse du « Buy » : cette mise fonctionne exactement de la même manière que le « Place Lose » mais implique un prélèvement de 5% réalisé par le casino.

– Le dernier type de mise que le joueur peut choisir est celui qui consiste à parier sur la sortie d’un numéro au cours du lancer suivant. S’il opte pour le « Field », il gage qu’un 2, un 3, un 4, un 9, un 10, un 11 ou un 12 va faire son apparition. S’il a choisi le « Horn », il pronostique l’apparition du 2, du 3, du 11 ou du 12. Enfin, il y a le « Hardway » consistant à parier sur l’apparition d’un double et ce, avant celle d’un 7.

Les attributions du caissier au sein d’un casino

Le casino constitue une institution à part entière laquelle propose des professions promettant des perspectives d’avenir. Parmi les métiers que l’on peut exercer au sein d’un casino, on peut citer celui de caissier. Ce dernier joue un rôle important dans ce type d’établissement et contribue à la bonne marche de ce dernier.

Le métier de caissier au sein d’un casino

Le caissier occupe un poste polyvalent. La personne qui l’exerce peut en effet être affectée à un bon nombre de fonctions. L’on peut classer les tâches principales confiées à un caissier en plusieurs activités dont la plus importante est sans aucun doute la tenue et la gestion de la caisse. C’est d’ailleurs cette opération qui a inspiré l’appellation du poste.

Les attributions du caissier au sein d’un casino

Opérations administratives

Avant toute chose, il est utile de préciser qu’il existe deux catégories de caissier. D’un côté, il y a le caissier dédié aux machines à sous et d’un autre, celui dédié aux tables de jeux. Les personnes affectées à ces postes ont quelques activités en commun. Parmi elles, on peut citer l’exécution de diverses opérations de change – lesquelles doivent impérativement être autorisées – au sein du casino ou encore la supervision de l’argent qui se trouve dans la caisse laquelle doit obligatoire se faire en présence de l’ensemble du personnel dont les attributions ont quelque chose à voir, de près ou de loin, à ladite caisse.

Si l’on s’intéresse au caissier dédié aux machines à sous en particulier, celui-ci se charge en plus de l’établissement régulier des livres administratifs, des versements additionnels ainsi que des paiements relatifs aux travaux des machines à sous. Quant au caissier dédié aux tables de jeux, il prend en charge – en plus des tâches communes au caissier dédié aux machines à sous – la comptabilisation de l’encaisse au moment de l’ouverture des tables et au moment de la fermeture de ces dernières. Le caissier dédié aux jeux de table doit également s’occuper de la synthèse journalière des résultats de chaque partie jouée.

Quelle que soit la salle au sein de laquelle il officie, le caissier entre nécessairement en jeu pour ce qui est du contrôle du coffre. Il est notamment tenu de dresser un tableau informatisé de toutes les opérations financières en plus de surveiller la caisse et de comptabiliser les bénéfices quotidiens.

Relation avec la clientèle

Une autre activité du caissier concerne la relation clientèle qui inclut notamment l’accueil de la clientèle. Dans l’accomplissement de la mission qui lui est confiée, le caissier se charge de répondre aux éventuelles questions les clients portant sur les événements et les animations proposés au sein du casino. Dans le cadre de la relation qu’il entretient avec la clientèle, le caissier doit impérativement faire preuve de courtoisie et véhiculer une bonne image de l’établissement pour lequel il travaille. Quoi qu’il arrive, le caissier doit savoir garder son sang-froid.

Un poste à responsabilité

Lorsqu’il a acquis suffisamment d’expérience et qu’il a fait preuve de compétence et de rigueur dans son travail, le caissier peut se voir confier certaines responsabilités. Il est notamment possible qu’il prenne en charge la gestion de l’emploi du temps des autres caissiers. Dans le cadre d’un recrutement, le caissier « responsable » s’occupe de l’accueil des nouveaux venus et se charge également de leur formation.

Dimension juridique et législative

Les caissiers expérimentés et dignes de confiance peuvent également avoir la charge de certaines tâches d’ordre juridique et législative. Concrètement, ils sont sollicités pour la mise en place de l’ensemble des mesures juridiques et législatives régissant le casino. Dans le cadre de ces attributions, le caissier participe à la régularisation des jeux et à la définition des règles internes ainsi que celle des directives commerciales et règlementaires.

Quelle que soit la nature de la tâche qui lui est confiée, le caissier se doit de posséder certaines compétences et qualités afin de pouvoir s’illustrer et se démarquer dans son domaine d’activité. Il devra, dans l’exercice de ses fonctions, manifester une grande attention et faire preuve de responsabilité. Etant en contact permanent avec la clientèle, il devra par ailleurs être doté du sens de la communication et faire preuve d’esprit critique et d’esprit d’analyse face à toutes les situations auxquelles il est susceptible de faire face.

L’exploitation d’un casino en France

En France, les casinos qui proposent différents types de jeux de hasard et d’argent constituent un lieu de divertissement très prisé. Au sein de l’Hexagone, seuls certains établissements et localités ont la possibilité d’exploiter les casinos, en l’occurrence les villes touristiques abritant une population supérieure à 500 000 habitants, les stations thermales ainsi que les stations balnéaires.

L’exploitation d’un casino en France
L’exploitation d’un casino en France obéit à plusieurs réglementations lesquelles sont édictées par les soins du Ministère de la Finance et du Ministère de l’Intérieur. C’est par ailleurs à ces entités que revient la délivrance des autorisations d’exploitation.

Au sein du ministère de l’Intérieur existe une cellule spéciale appelée « Commission Nationale des Jeux » laquelle a pour rôle d’étudier toutes les demandes d’autorisation de jeux. Quatorze hauts fonctionnaires et cinq délégués officient au sein de cette commission et sont chargés de délibérer quant à l’octroi de l’autorisation en question. L’on soulignera au passage que la délivrance de ce document doit impérativement être précédée d’un passage devant la congrégation territoriale.

L’autorisation de jeux
L’autorisation de jeux est à caractère périodique et peut être renouvelée tous les 5 ans. Il est important de mettre l’accent sur le fait que la Commission Nationale des Jeux du Ministère de l’Intérieur a la possibilité de retirer l’autorisation de jeux dans le cas où le cahier de charges relatif à la mise en place d’un casino n’a pas été scrupuleusement respecté.

Fonctionnement d’un casino en France
Tout casino français ayant obtenu le document lui donnant l’autorisation de fonctionner est tenu d’élire un directeur responsable à qui est confiée la gestion de l’établissement. Il doit par ailleurs bénéficier d’un statut social bien défini au sein corps administratif du où il exerce. Dans le cadre de ses fonctions, ce directeur devra collaborer avec un comité de direction composé d’au moins quatre adhérents. Le directeur et son comité de direction sont chargés de s’assurer du respect des formalités énoncées dans le cahier de charges et celui de la charte des jeux de casino énoncée dans la loi et le règlement datant des 22 et 23 décembre 1959 – et qui ont été ultérieurement modifiés.
Il est également utile de préciser que toute personne occupant un poste au sein d’un casino doit obligatoirement passer devant le Ministère de l’Intérieur qui confirmera sa fonction au sein de l’établissement concerné. Dans tous les cas, les employés d’un casino doivent être au moins âgés de dix-huit ans.

Les principaux groupes de casinos en France
Aujourd’hui, l’on recense en France 5 grands groupes lesquels détiennent la majeure partie du marché des casinos. Il s’agit en l’occurrence du groupe Tranchant, du groupe Emeraude, du groupe Lucien Barrière, du groupe Joa et du groupe Partouche. Mis à part ces importantes entités, il faut également citer six groupes, d’envergure un peu plus modeste, lesquels contrôlent chacun entre trois et cinq casinos sur le territoire français. Parmi eux, on peut citer entre autres les Vikings Casinos qui représentent environ un dixième du marché des casinos dans l’Hexagone.

Les sites jeux en ligne sonnent le glas des casinos terrestres

Nouvelle baisse des recettes des casinos terrestres

Une baisse de 6% du produit brut des jeux (PBJ, différence entre les mises des joueurs et leurs gains) des casinos « en dur » a été enregistrée au cours des 6 premiers mois de l’exercice 2009-2010 (du 1er novembre 2009 au 30 avril 2010) sur plus de 170 casinos (sur les 197 installés en France), après 2 exercices en « forte baisse » cumulant une régression de 18%. Le PBJ de l’exercice 2008-2009 de l’ensemble des casinos avait déjà reculé de 9% à 2.3 milliards d’euros.

On a constaté que le nombre d’entrée dans les casinos subit une baisse et met en cause l’impact des offres des sites de jeux légaux et illégaux. Pourtant, dans l’espoir de voir s’atténuer peu à peu l’impact de l’interdiction du tabac (depuis le 1er janvier 2008), les établissements ont fortement investi en matière d’offres de jeux et pour la rénovation de leurs sites. Cette baisse serait liée donc, en partie, au développement des jeux d’argent en ligne.

En Octobre 2008, devant les premières constatations de la dégradation de la situation, plusieurs mesures de soutien sont déjà demandées aux pouvoirs publics, dont la principale n’a pas toujours été satisfaite (abattement de 10% sur les prélèvements opérés par l’Etat).

Baisse des recettes de casino : les répercussions sur le budget des Communes

Les villes ayant un casino sont les poumons économiques de l’industrie nationale. Cela représente des milliers d’emplois et l’Etat doit en prendre conscience. La sauvegarde des 17.000 emplois directs dépend de l’adaptation rapide de la fiscalité des casinos, aucune entreprise ne pouvant supporter 3 années durant une baisse d’activité aussi importante. La contribution économique des casinos pour les finances nationales et locales (près de 56% du PBJ en 2009) est très importante. Les casinos sont souvent la principale source de recettes et d’animation des stations dans lesquelles ils sont implantés. La baisse du chiffre d’affaires des casinos se répercute, en effet, directement sur les budgets des 182 communes les accueillant (certains en abritent même deux). Ces villes ont reçu 445 millions d’euros de recettes fiscales en 2009 provenant des casinos, l’Etat en engrangeant de son côté 1.5 milliard d’euros. Le Député-maire de Divonne, suite au constat d’une baisse d’autour de 20% des recettes dans ses casinos, s’inquiète puisque 15% du produit brut des jeux atterrit dans les caisses de sa ville pour permettre de faire profiter leurs activités touristiques. Quant au Député-maire du Touquet, il s’alarme car l’ensemble des équipements culturels et sportifs de sa ville survit grâce aux recettes générées par leurs deux établissements.

Les mesures prises par l’Etat
Une étude a montré qu’en France, il y a 3 millions de joueurs qui parient sur internet, dont 20% affectent plus de 50€ mensuellement. En Octobre 2009, Francis Merlin a rapporté que le chiffre d’affaires des jeux en ligne devrait atteindre les 800 millions d’euros pour l’année 2010.

La croissance des jeux en ligne continue malgré les lois qui visent à contrer ces sites clandestins. Et puisqu’on ne peut plus interdire leur pratique, la solution est donc de définir un encadrement pour leur exploitation. Une loi autorisant l’ouverture à la concurrence des jeux d’argent et de hasard en ligne est promulguée. La philosophie de cette loi a eu l’accord d’Etienne Blanc, Président de la nouvelle Association Internationale qui regroupe les élus des villes de casinos « en dur ».

Deux dispositions sont, alors, prises par l’Etat pour compenser les communes accueillant des casinos et hippodromes terrestres. L’amendement de Jacques Myard prévoit une taxe spécifique, prélevée sur le montant des sommes engagées par les parieurs hippiques. En effet, un plafond de 750.000€ est attribué à chaque ville disposant un hippodrome. L’amendement de Daniel Fasquelle prévoit, quant à lui, une redistribution de 15% du prélèvement sur le poker en ligne aux communes possédant un casino terrestre.